Le mot « consolateur » a beaucoup d'attrait. Dans les saintes Écritures, ce terme et ses équivalents hébreu ou grec impliquent le rafraîchissement, le réconfort, le soutien. « Je vous consolerai comme une mère console son enfant »: telle est, nous dit Ésaïe, la tendre promesse de l'Éternel. Lorsque son enfant a peur ou qu'il souffre, une mère pleine de sagesse ne s'appuiera-t-elle pas, pour le consoler et le rassurer, sur la conviction que le Père céleste peut guérir et protéger les Siens?
Depuis qu'a débuté le rêve humain, les mortels qui soupiraient après leur patrie céleste se sont détournés de la matière pour chercher dans l'Esprit le réconfort, le soutien, la délivrance. A maintes reprises, la Bible proclame l'amour de Dieu pour Sa création. Au cours des siècles, des auteurs inspirés ont avec conviction parlé de l'Éternel comme étant le Berger des hommes, leur bouclier, leur protecteur, leur refuge contre la tempête des sens matériels. Faut-il donc s'étonner que le grand Maître, Jésus de Nazareth, prolongeant ce thème, en ait illustré le caractère scientifiquement pratique par des œuvres de guérison et de rédemption?
Tous ceux qui étaient fatigués et chargés, il les conviait à venir au Christ — à comprendre ce dont lui-même donnait l'exemple, savoir, l'unicité de l'homme avec l'Amour et la Vérité qui dissipent les brumes; mais finalement, se rendant compte que la pensée de ses contemporains n'arrivait pas à saisir la portée véritable de son message, il prédit la venue d'un « autre Consolateur,... l'Esprit de vérité, » qui devait rester éternellement avec les hommes.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !