Une dame avait maintes fois senti depuis quelques années les atteintes d'un mal affectant son dos. Comme elle étudiait la Science Chrétienne, elle avait prié avec ferveur pour s'affranchir de cette affliction. Une crise se produisit: au matin, à son réveil, il lui sembla que son épine dorsale était complètement disloquée. Soutenue par sa famille, elle se rendit au salon, où elle s'effondra dans un fauteuil.
Pendant la journée et jusque tard dans la nuit, elle travailla comme on le fait en Science, mais n'obtint aucun soulagement. Enfin, redoublant d'humilité elle pria Dieu de lui montrer Sa voie pour parvenir à la guérison. Elle se sentait prête à renoncer, quelle que soit leur forme, aux erreurs qui la liaient.
Doucement vint la réponse à sa prière: il lui fallait exclure de sa conscience l'amertume qu'elle avait nourrie contre un parent qui se livrait à la boisson. Sincèrement, avec zèle, elle s'y appliqua, en ayant recours à la Science Chrétienne. Elle se souvint que dans une parabole, Jésus montre la nécessité de séparer l'ivraie d'avec le froment — les mensonges de l'erreur d'avec les faits de la Vérité. Elle se rappela ce commandement: « Arrachez premièrement l'ivraie et liez-la en gerbes pour la brûler. » Elle déclara que le seul véritable être de l'homme est l'image même de Dieu, l'expression individuelle de l'éternel Esprit, de l'Entendement spirituel et parfait, supérieur à toutes les formes de croyance matérielle pécheresse. Elle se sentit réconfortée et retrouva dans une certaine mesure la paix mentale. Mais elle ne pouvait toujours pas se mouvoir. Satan la tenait encore liée.
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