Des nombreux bienfaits que je dois à l'application de ce que la Science Chrétienne enseigne, je suis très reconnaissant. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy déclare (p. 66): « Les épreuves prouvent la sollicitude de Dieu. » Je constate avec joie que chaque guérison par la Science Chrétienne me prouva l'infinie sollicitude de Dieu pour Ses enfants, et je m'efforce d'être toujours plus reconnaissant de Sa protection qui s'étend à toute l'humanité.
Ma première guérison en Science Chrétienne — celle d'un penchant à la boisson — fut instantanée. Depuis plusieurs années j'étais victime de cette erreur qui prétendait me dominer complètement. C'est alors que j'allai pour la première fois consulter un praticien. Ma tendance à l'alcoolisme était complètement étrangère à cette visite et ce sujet ne fut même pas mentionné. Pendant notre conversation, certaines vérités fondamentales de la Science Chrétienne me furent expliquées. Mon concept de Dieu était en grande partie incorrect, mais j'appris ce jour-là que Dieu est plein de compassion, qu'Il est l'Amour infini. Le Christ, la Vérité, me fut révélé par la Science Chrétienne comme la pure manifestation de Dieu. On me conseilla de lire Science et Santé, par Mrs. Eddy, et de maintenir sans cesse dans ma pensée la vérité concernant Dieu et l'homme. Après avoir quitté le cabinet du praticien, j'entrai dans un bar pour y prendre, selon ma coutume, un ou deux whiskys. A ma grande surprise, je constatai que tout désir de boire m'avait quitté. Je n'arrivais pas à le comprendre et pendant environ une semaine, j'essayai d'acquérir à nouveau le goût des spiritueux. Peu à peu je compris que j'avais été guéri de ce désir pendant ma visite chez le praticien. Je serai toujours reconnaissant de cette guérison; je lui dois la perception bien nette que la Vérité est omnipotente, qu'elle peut surmonter toutes les inharmonies d'une manière permanente et complète.
Depuis cette première guérison qui remonte à plus de quatre ans, bien d'autres erreurs ont cédé au pouvoir de la Vérité. J'ai été guéri de l'habitude de fumer. J'ai vu disparaître les souffrances que me causait une sinusite infectieuse; ce mal m'avait beaucoup inquiété et j'avais subi en vain plusieurs opérations. J'arrivai aussi à ne plus porter de lunettes grâce à l'affirmation persistante de cette vérité, révélée par notre Leader (ibid., p. 486): « La vue, l'ouïe, tous les sens spirituels de l'homme, sont éternels. On ne peut les perdre. »
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