En 1918, je commençai à lire notre livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy, dans l’espoir d’aider une autre personne. Je ne cherchais pas un soulagement à mes propres maux qui étaient jugés incurables.
Après avoir lu le livre de texte pendant quelques semaines, je descendis l’escalier de notre maison, un matin, et j’ouvris la porte du jardin pour jouir du soleil. Tandis que je contemplais la beauté de la terre, de la mer et du ciel, je pensai à la révélation qu’eut Mrs. Eddy sur la nature divine de Dieu — de ce Dieu qui est l’Entendement infini et qui remplit tout l’espace. Alors, j’eus un instant d’élévation spirituelle et j’entrevis ce fait logique: puisque l’unique Entendement ne connaît que le bien, les choses éternelles, il ne peut avoir conçu qu’une création parfaite. « Dieu contempla ce qu’il avait fait, et il vit que cela était très bien. » Je compris que Dieu ayant créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance, le chagrin, la maladie, les limitations ne pouvaient faire partie de mon vrai moi, et qu’il m’était possible de le prouver. Je retournai immédiatement dans ma chambre et j’enlevai de mes genoux des bandages sans lesquels la marche m’était impossible depuis six ans, car je souffrais d’arthrite. J’enlevai aussi un appareil que je portais depuis vingtsept ans pour un déplacement interne. A partir de cette heure, je fus complètement guérie, non seulement de ces maux mais aussi d’une maladie de cœur d’origine nerveuse.
Depuis cette époque, je suis demeurée en bonne santé et j’ai eu la joie de pouvoir être très active à la maison.
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