[Extrait de la Christian Science Sentinel du 20 décembre 1940]
Souvent les praticiens de la Science Chrétienne et les Lecteurs de nos églises reçoivent des circulaires ou des prospectus prétendant leur offrir de l’aide dans leur travail — un canevas, des citations, un choix de passages que telle ou telle personne estime pouvoir être utile à ces travailleurs. Ceux qui se consacrent à la pratique de la Science Chrétienne ou qui sont appelés à diriger les cultes dans nos églises doivent être particulièrement sur leurs gardes contre cette tendance moderne mais fort indésirable: laisser à d’autres, pour sa décharge, le soin d’une chose dont on est en réalité seul responsable.
Dans nos églises et nos sociétés, le Premier Lecteur est chargé de choisir les versets bibliques formant introduction au culte du dimanche, et les passages dont il fera lecture aux réunions du mercredi soir. Il choisit également la bénédiction qui termine le culte dominical. Si le choix repose sur la prière, sur l’inspiration, s’il est affaire de démonstration, on évitera tout effet de froideur ou de banalité; les passages au contraire auront la vitalité radieuse qui caractérise « les fruits de l’Esprit. »
Les épîtres attribuées à saint Paul, et maints autres livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, contiennent d’excellentes bénédictions pour la fin du culte dominical. Il faut choisir une invocation concise, formant un tout — non pas une combinaison de versets empruntés à différents chapitres; et cette parole devrait clore d’une manière appropriée la Leçon-Sermon qu’on vient de lire d’après le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne.
Ceux qui emploient des compilations préparées par d’autres personnes perdent une occasion de progresser, de faire une démonstration individuelle qui représente non seulement un privilège mais un devoir. Saint Paul nous donne cette assurance (II Corinthiens 3:5, 6): « Non pas que, par nous- mêmes, nous soyons capables de penser quelque chose qui nous viendrait de notre propre fonds; mais toute notre capacité vient de Dieu. C’est lui qui nous a rendus capables d’être ministres de la ncuvelle alliance, non celle de la lettre, mais celle de l’Esprit; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. »
Extrait de la Christian Science Sentinel du 4 janvier 1941]
Le cours Normal du Conseil d’Éducation de la Science Chrétienne s’est terminé récemment. Conformément aux règles du Manuel de L’Église Mère, Article XXX, Section 1, ce cours a lieu tous les trois ans, et commence le premier mercredi de décembre. Le professeur en 1940 a été Mme Julia M. Johnston, de New-York. Depuis des années Mme Johnston est bien connue comme praticienne et professeur de la Science Chrétienne, ainsi que par ses articles publiés dans les périodiques de la Science Chrétienne. La mère de Mme Johnston, Mme Annie R. Michael, qui suivit le cours Normal donné par Mrs. Eddy, avait été elle aussi professeur en Science Chrétienne.
Les élèves du cours sont venus de divers pays — Australie, Canada, Suisse — et de plusieurs États de l'Union: Californie, Colorado, District de Columbia, Illinois, Kansas, Kentucky, Louisiane, Maryland, Michigan, Missouri, New-York, Caroline du Nord, Ohio, Oklahoma, Pensylvanie, Rhode-Island, Tennessee, Texas et Washington.
