C'est avec une profonde gratitude que je donne ce témoignage, attestant les grandes bénédictions que j'ai eues depuis qu'il y a plus de quatre ans je me suis tourné vers la Science Chrétienne. A cette époque-là, j'étais très malade. Les docteurs me disaient que je souffrais d'une angine de poitrine et que la chose était incurable. Croyant cela, j'allais toujours plus mal, et je finis par me sentir bien près de la tombe. C'est alors qu'on m'invita à assister au culte dans une église Scientiste Chrétienne, invitation que j'acceptai le dimanche suivant. Le culte me fit une grande impression; le même soir je rentrai chez moi avec un exemplaire du livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et j'en entrepris immédiatement l'étude. Je ne tardai pas à aimer beaucoup ce livre et je continuai à l'étudier avec zèle, ainsi que la Bible. Je lus aussi chaque matin la Leçon-Sermon dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. En moins de trois mois je fus tout à fait libéré de la maladie de cœur.
Jusque-là j'avais aussi souffert de plusieurs autres maux: un eczéma aux pieds qui remontait à dix-sept ans et une constipation datant de mon enfance. Ces maux me quittèrent à la même époque, et ni l'un ni l'autre n'ont reparu. Depuis quatre ans je suis en bonne santé, et j'ai repris des forces au point de me sentir plus dispos qu'il y a trente ans.
Avec le temps je m'aperçus que je pouvais aider mon prochain, et je saisis toutes les occasions de le faire. Dans un certain cas, grâce à la connaissance de la Science Chrétienne, je pus sauver un petit enfant menacé d'une opération. Ma fille aînée avait un beau bébé de dix-neuf mois, gai et se portant bien; mais elle n'était pas contente de ses traits. Elle croyait que la peau était trop tendue à la racine du nez et au coin des yeux, et que cela empêchait le développement normal du nez. Elle conduisit l'enfant chez un oculiste qui lui dit qu'on pouvait remédier à la chose en fendant un peu la peau à la commissure des yeux. Lorsque ma fille me parla de ce projet, je voulus l'en dissuader, mais en vain. Je m'attachai à la vérité concernant la perfection de la création divine, malgré le défaut que ma fille croyait voir dans les traits de son enfant. Quelque temps après, elle me dit que l'oculiste avait fixé l'opération au lendemain matin; elle désirait que ma femme et moi nous allions avec elle à la clinique. Je le lui promis, et je commençai à travailler d'une manière différente, déclarant que l'œuvre de Dieu est parfaite et qu'elle n'a besoin d'aucune retouche.
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