Remplie d'une profonde gratitude envers Dieu, je désire rendre témoignage au pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne. Nombreuses sont les bénédictions que j'ai reçues depuis cinq ans que je connais cette Science. Dieu a été mon soutien et mon conseiller, non seulement aux heures de souffrance physique, mais aussi en ce qui concerne mes autres problèmes, et pour l'heureuse solution de ceux-ci, c'est à Lui seul que je rends grâce. Avant de connaître Dieu, je passai par de grandes angoisses, car depuis dix-neuf ans je souffrais d'asthme chronique. Tous les remèdes matériels avaient été essayés, mais sans aucun succès. A diverses reprises, on me prescrivit un changement de climat et mes parents firent tout ce qu'ils purent pour m'envoyer chaque année plusieurs mois en vacances. Mais dès que je rentrais en ville, l'erreur apparaissait de nouveau avec la même force.
Ces séjours à la campagne prirent donc fin, car je préférais rester chez moi. Je passais les nuits assise dans mon lit; pendant la journée, je me sentais faible et fatiguée, je mangeais peu et je ne pouvais guère travailler.
Dans ma grande détresse, une de mes connaissances me parla de la Science Chrétienne. Tout d'abord, je me montrai sceptique et je lui dis: « Pourquoi ajouter une nouvelle déception à toutes les précédentes? » Mais cette dame continua à m'en parler et elle me prêta certaines publications. Un jour qu'une fois de plus les choses semblaient bien sombres, je lus un de ces périodiques; je compris alors que je devais apprendre à mieux penser, et surtout à connaître Dieu. A partir de cet instant, un rayon de lumière pénétra dans ma conscience et j'étudiai la Science Chrétienne avec assiduité. Je fréquentai les cultes régulièrement et bientôt je demandai de l'aide à une praticienne, qui me l'accorda avec beaucoup de bonté. Après avoir échangé quelques paroles avec cette praticienne, j'éprouvai un grand soulagement; la joie et la gratitude remplirent mon cœur, car je compris que j'avais trouvé l'unique voie du salut. Au bout de quelques semaines, j'étais guérie. J'aurais voulu chanter, exprimer sans cesse ma joie; je me sentais revivre et cela dans le vrai sens du mot. Pour la première fois, je trouvai un grand bonheur à travailler et à aider les autres. J'ai aujourd'hui beaucoup de travail, que je fais très joyeusement et sans aucun effort.
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