J'éprouve une grande reconnaissance au sujet de la Science Chrétienne, que je connais depuis plus de trois ans et qui m'a déjà apporté de riches bénédictions. Aujourd'hui je comprends ce que veut dire ceci: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »
Pendant l'été 1934, au début de mes vacances, on me dit que — comme chaque année — il n'y aurait pas de travail pour moi pendant quelques semaines. Cette fois je me mis fortement en souci au sujet de l'avenir; j'étais assaillie par la crainte qu'on ne m'emploierait plus, bien que j'eusse travaillé depuis quatre ans pour la même firme.
J'appris par expérience la vérité de ces paroles de Job: « Toutes les craintes que j'éprouve se réalisent; tous les malheurs que je redoute fondent sur moi! » Les ennuis, la crainte, la dépression causée à vues humaines par un travail trop assidu, me mirent physiquement dans un triste état. Ma vue baissa au point que souvent le soir je n'y voyais presque plus. J'étais désespérée.
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