[L'original de ce témoignage est en allemand]
J'entendis parler de la Science Chrétienne pour la première fois en 1915, et pendant trois mois environ j'assistai aux cultes du dimanche et aux réunions du mercredi soir. A cette époque je pus déclarer avec une gratitude profonde que j'étais guérie de maux de tête dont j'avais souffert depuis des années. Plus tard j'eus tout à coup une appendicite. Je priai les parents chez qui j'habitais de faire chercher une praticienne. Mais cela ne me fut pas accordé, car ils s'opposaient à la Science Chrétienne, et l'on fit venir un docteur. Il me fallut subir dans l'espace d'un an deux opérations sérieuses. J'avais toujours avec moi mon livre de texte, Science et Santé, par Mrs. Eddy, et bien qu'à cette époque ma compréhension fût faible, c'est grâce à elle que je pus me relever de cette défaite apparente.
Ensuite, malheureusement, je m'écartai de la Science Chrétienne et plus tard je dus reconnaître la vérité de ces paroles écrites par notre révérée Leader, Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 569): « Hélas! combien sont malheureux ceux qui manquent de fidélité à la Science divine »!
En 1920 je souffris d'une suppuration des tissus pelviens. Pendant des mois je fus alitée, soit à la maison soit à l'hôpital, et il me fallut subir toutes sortes de traitements médicaux. Une opération n'était plus possible; je n'y eusse d'ailleurs pas consenti, car j'étais possédée de la pensée qu'une opération me serait fatale. Les différents docteurs ne savaient que faire contre ma maladie.
Dans cette extrémité, après que tous les moyens matériels eurent échoué, on me rappela de nouveau la Science Chrétienne. Cette fois-ci, j'étais prête et je m'attachai à Dieu, mon dernier recours et ma seule aide. Des praticiens me traitèrent avec beaucoup d'amour et de patience; peu à peu les organes se remirent à fonctionner harmonieusement et je fus complètement guérie. Mon long voyage pour sortir du désert fut utile, car à cette époque je surmontai bien des défauts tels que le ressentiment, l'amertume, l'impatience et l'irritabilité.
En 1924, des circonstances remarquables où je reconnus nettement les directions divines, me firent sortir du cercle de mes parents et de mes amis, pour aller dans une ville qui m'était étrangère. Ici j'eus l'occasion de consacrer tout mon temps à l'étude de la Science Chrétienne.
Je suis indiciblement reconnaissante de la transformation qui s'est produite dans ma vie; j'apprécie de tout cœur le travail patient et plein d'amour des praticiens, le fait que je suis membre de L'Église Mère, les bénédictions dues au cours d'instruction, le privilège de servir notre bien-aimée Cause et d'aider mon prochain comme on m'a aidée.
Si l'on étudie sérieusement et chaque jour, alors seulement on peut bien apprécier tous les trésors que contiennent les articles du Héraut, dont je lis l'édition allemande; ce qu'apporte l'étude des Leçons-Sermons du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne; ce que, dans son livre de texte, notre révérée Leader, inspirée par Dieu, a donné aux humains, car grâce à ce livre les saintes Écritures sont enfin expliquées correctement. Il me serait impossible d'énumérer tous les bienfaits que j'ai reçus pendant ces nombreuses années. — Liegnitz, Allemagne.
