Une jeune Scientiste Chrétienne assistait à un match de basket-ball, le plus important de la saison. A un certain moment, comme une joueuse de l'équipe adverse avait l'occasion de lancer la balle dans le panier, la spectatrice se joignit à beaucoup d'autres pour crier: « Tu n'y arriveras pas! » Auparavant, une joueuse de l'équipe locale s'était trouvée dans la même situation, et la Scientiste avait mentalement déclaré que toute activité est coordonnée d'une manière parfaite dans l'Entendement divin, et que l'homme véritable reflète cette infaillible précision.
Cette fois-ci, lorsqu'elle se joignit au chœur de ceux qui criaient: « Tu n'y arriveras pas! » elle se rendit soudain compte qu'elle se livrait à un genre de mauvaise pratique, car elle argumentait mentalement « d'une manière qui pouvait être préjudiciable au bonheur d'un de ses semblables, » comme le fait voir Mrs. Eddy dans Miscellaneous Writings (p. 31). Or la jeune fille savait que pour être toujours mieux capable de faire du bien il fallait qu'elle soit conséquente et que dans tous les cas ses arguments soutiennent le bien.
Au lycée, à l'université, les étudiants prennent souvent part à des épreuves intellectuelles ou sportives. Considérée sous son vrai jour, cette rivalité peut être utile. Mary Baker Eddy en reconnut l'importance, car parmi les dangers imminents qui menaçaient notre siècle, elle cita « les entraves apportées à la concurrence honnête » (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 266). Cet avertissement devrait inciter tous les Scientistes Chrétiens à n'adopter au'une base honnête lorsqu'ils se mesurent avec autrui. S'abstenir d'actes évidemment malhonnêtes ne suffit pas. Il faut encore avoir des pensées loyales, véridiques et salutaires aussi bien à l'égard des rivaux que de soi-même.
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