Ils sont innombrables les cas où une situation s'est améliorée lorsqu'on a reconnu que Dieu peut guérir les hommes, les protéger contre le malheur, les délivrer du péril. Par exemple, John Wesley écrit dans son Journal: « Mon cheval boitait beaucoup, et j'avais de violents maux de tête. Ce qui arriva, j'en certifie la vérité; que chacun l'explique comme il veut. Tout à coup je pensai: Dieu ne peut-Il pas guérir selon Sa volonté les hommes et les animaux? Immédiatement ma lassitude et mon mal de tête prirent fin, et mon cheval cessa de boiter. » Wesley aimait la Bible, qu'il étudiait avec ferveur; sans doute les nombreux récits prouvant la sollicitude de Dieu pour Ses enfants l'avaient-ils frappé.
Ici se pose tout naturellement cette question: Pourquoi les chrétiens n'ont-ils pas connu et ressenti d'une manière ininterrompue le divin pouvoir qui guérit et libère? Nous ne saurions croire que pour accorder Ses bienfaits à ceux qui en ont besoin et qui les désirent, Dieu agisse avec arbitraire ou partialité. Non certes, car lorsque Pierre éleva son concept de la Divinité plus haut que la croyance judaïque en un Jéhovah national, il prononça ces paroles inspirées: « En vérité, je reconnais que Dieu ne fait pas acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » Ainsi donc, selon Pierre, révérer Dieu, Le servir par un penser et une vie spirituellement droits, permet à tout homme de trouver sa place dans le plan divin où règne l'amour.
Néanmoins, pour reconnaître correctement Dieu et Son pouvoir rédempteur, il faut bien plus qu'une croyance aveugle ou l'acceptation verbale de tel ou tel credo. Ici comme en toute autre chose, le Christ Jésus est notre Modèle; or il reconnaissait Dieu d'une manière à la fois affirmative et compréhensive. Tout le bien y était inclus; aussi le Maître désavouait-il, en pensée comme en paroles, les diverses formes du mal. En outre, dans ses œuvres rédemptrices et curatives, il réfuta les prétentions à la réalité émises par le mal. Le Maître acceptait l'omnipotence de Dieu, du bien; cette acceptation était scientifique, car il discernait et déclarait que le diable ou le mal n'était qu'une fausseté, un menteur et le père du mensonge. Puis il soutenait et vérifiait cette déclaration en annulant le mal de tout genre — péché, affliction, inharmonie et manque, maladie ou mort.
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