De la part des Directeurs
« Vigilance concernant le Devoir »
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 1er avril 1939]
Aux approches de la datePour L'Église Mère, l'admission des membres a lieu en juin et en novembre. où L'Église Mère admet de nouveaux membres, la pensée se tourne naturellement vers la considération des privilèges et des devoirs qu'implique la qualité de membre dans une église. Trop souvent on pense au devoir comme à une chose pénible à laquelle on n'obéit qu'à regret. Si nous acceptions ce faux concept du devoir, nous perdrions les fruits de l'obéissance et l'occasion de prouver que nous sommes des ouvriers sans reproche. Alertes en ce qui concerne leur devoir, les Scientistes Chrétiens estiment que c'est un privilège de remplir leurs obligations comme membres de L'Église Mère et d'une église filiale. Lorsqu'il s'agit de soutenir et de répandre la Science Chrétienne, ils admettent avec raison que leur devoir est, selon les termes du dictionnaire Webster, « l'obligation d'obéir à la loi divinement révélée. » Cette interprétation s'applique particulièrement aux devoirs compris dans la loi qui régit l'Église et qu'expose le Manuel de L'Église Mère. Tous ces devoirs sont importants, mais aucun ne l'est davantage que ceux dont nous parle la Section 6 de l'Article VIII, qui nous exhorte à ne point oublier ou négliger notre devoir envers Dieu, envers notre Leader et envers l'humanité.
Comme l'a déclaré le Maître, notre devoir envers Dieu consiste à L'aimer de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée; et notre devoir envers le genre humain se trouve accompli lorsque nous aimons notre frère comme nous-mêmes. Puisque l'obéissance à ces commandements est le vrai mobile de la guérison spirituelle enseignée et pratiquée par Mrs. Eddy, il s'ensuit que les observer représente la condition primordiale si nous voulons remplir notre devoir envers notre Leader, pratiquer ses enseignements et les répandre d'une manière utile. Nous ne faisons du reste que suivre son exemple en agissant de la sorte. C'est par la guérison des malades et la rédemption des pécheurs que notre Leader prouva son amour envers Dieu et envers l'homme. De plus, elle était toujours en éveil, et lorsqu'elle rencontrait une pensée réceptive, elle ne manquait pas de présenter et d'expliquer ses enseignements. Nous bénéficions de ses labeurs, mais sommes-nous réveillés quant aux occasions de présenter à notre prochain la Science Chrétienne? Comprenons-nous qu'il importe de faire ressortir le privilège que représente la qualité de membre d'une église, de montrer qu'il est bon de se joindre non seulement à L'Église Mère mais à l'une de ses filiales? Si nous sommes tentés de négliger notre devoir dans ce domaine, nous devrions penser à ce qui aurait pu nous advenir si personne ne s'était donné la peine de nous faire connaître les enseignements de Mrs. Eddy et de nous mettre sur la seule voie où l'on échappe aux difficultés. Cet effort individuel est encore nécessaire; il le sera jusqu'à ce que la Science Chrétienne soit universellement comprise et démontrée. Reconnaissant Cela, Mrs. Eddy pouvait écrire dans Non et Oui (p. 11): « Pour être appréciée, la Science doit être comprise et consciencieusement présentée. »
Comme moyen pratique d'aider à faire connaître et à répandre sa religion, Mrs. Eddy établit L'Église Mère, prévit la formation des filiales et autorisa les Scientistes Chrétiens à devenir membres tant de L'Église Mère que d'une filiale. Qu'elle ait agi d'après les directions divines, c'est ce que montre l'influence croissante de l'Église dont les membres deviennent toujours plus nombreux. Il arrive souvent qu'on demande: Faut-il se joindre d'abord à L'Église Mère ou à l'une de ses filiales? Autant que possible, on devrait entrer à la même époque dans l'une et dans l'autre. Cet usage prévalait pendant les premières années qui suivirent la fondation de l'Église; il devrait avoir maintenant l'appui des praticiens ou d'autres Scientistes qui ont l'occasion de discuter la chose avec les futurs candidats. Pour contribuer au même résultat, pendant les six semaines qui précèdent la date finale que Le Conseil des Directeurs a fixée pour l'examen des candidatures, le Premier Lecteur de chaque filiale — église ou société — devrait au moins une fois par semaine annoncer la date à laquelle les demandes d'admission doivent parvenir à L'Église Mère. Une collaboration de ce genre entre L'Église Mère et ses filiales est non seulement utile mais indispensable à la prospérité de notre Cause. Bien que ces mesures semblent encore essentielles, l'Église a surtout en vue non pas la croissance numérique, mais les progrès spirituels de ses membres et l'extension de son ministère curatif. Ce dessein s'accomplit dans la mesure où la conscience individuelle perçoit et retient l'idée spirituelle de l'Église dont Mrs. Eddy a donné cette définition dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 583): « La structure de la Vérité et de l'Amour tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède. » L'Église idéale n'est pas un édifice « construit de main d'homme; » c'est le modèle entrevu sur la montagne, et nous devons faire tous nos efforts pour que notre propre concept de l'Église s'en approche de plus en plus.
Qu'il soit important de garder dans la conscience ce modèle parfait, nous n'en pouvons douter si nous savons que l'Église — sur le plan humain — exprime le penser individuel et collectif de ses membres. Elle représente ce qu'ils ont pu comprendre et démontrer touchant les qualités divines qui constituent l'Église véritable, qualités sur lesquelles s'appuie l'institution humaine pour sa continuité et son expansion. Il est clair que sous le double rapport du nombre et de l'utilité, l'Église ne croîtra que dans la mesure où ses membres croissent en stature spirituelle. Le salut individuel et le salut universel marchent ainsi de pair, comme l'exprime cette parole de Jésus: « Quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » En d'autres termes, étant donné la nature universelle de la Vérité, son expression dans la vie des individus doit faire du bien à tous et par conséquent réduire la somme de la croyance au mal. L'Église, cette collectivité formée de membres individuels, sera donc élevée et tôt ou tard attirera tous les humains à elle. « Ainsi, » comme notre Leader le déclare dans Miscellany (p. 133), « tous les enfants de la terre en arriveront finalement à reconnaître Dieu, à être unis; ils posséderont Sa montagne sainte, le sommet de la Science divine couronné par Dieu; l'église militante deviendra l'église triomphante, et Sion sera glorifiée. »
Observation
[Extrait de la Christian Science Sentinel du 22 avril 1939]
Le Conseil des Directeurs de l'Église Scientiste Chrétienne annonce que suivant l'usage établi depuis plusieurs années, quelques membres du Conseil des Conférences ont manifesté le désir d'interrompre leur travail pendant une année ou davantage, afin de se consacrer particulièrement à l'étude et à la pratique de la Science Chrétienne. Voici les noms de ceux qui ne feront pas de conférences entre le 1er juillet 1939 et le 30 juin 1940:
M. Gavin W. Allan
M. Peter B. Biggins
Mme Louise Wheatley Cook
Le Dr Hendrik J. de Lange
M. Paul Stark Seeley
Mme Margaret Matters, née Glenn, et M. Richard J. Davis consacrent également l'année 1939–1940 à l'étude et à la pratique, comme l'annonçait la Christian Science Sentinel du 19 mars 1938 [voir le Héraut de juin 1938].
