Lorsqu'on me parla de la Science Chrétienne pour la première fois, je souffrais de coliques hépatiques. J'ai essayé de tout pour me soulager, mais le mal ne faisait qu'empirer, de sorte que je ne sortais jamais sans avoir de la morphine dans ma poche. J'en fais mention, parce que quand ces douleurs me prenaient, je ne pouvais parler. A cette époque, j'habitais chez ma bellesœur, et nous commençâmes à nous intéresser à la Science Chrétienne, mais je ne la comprenais pas. Lorsque je gémissais, elle me disait doucement de nier la douleur; mais ses paroles glissaient comme de l'eau sur le dos d'un canard, jusqu'à ce qu'un jour je me plaigne de nouveau et qu'elle me dise énergiquement: “Vous devez nier le mal.” La première fois que je retournai auprès d'elle ce fut pour lui demander comment je devais nier le sens erroné de souffrance, et elle me l'expliqua doucement.
Je me mis alors assidûment à l'étude de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et ma belle-sœur et moi nous étudiâmes ensemble fort tard dans la nuit. La guérison des coliques hépatiques s'est effectuée il y a bien des années, et elle a été permanente. Depuis lors j'ai passé, pour ainsi dire, par des eaux profondes, et j'ai eu beaucoup de belles guérisons. J'avais toujours aimé la Bible, et dès mon enfance je questionnais ma mère au sujet des Écritures. Maintenant, lorsque je regarde en arrière, je vois que j'ai été conduite à accepter la Science Chrétienne, et je n'ai jamais douté de la vérité.
Je suis reconnaissante d'appartenir à L'Église Mère, ainsi qu'à une église filiale, et d'avoir suivi un cours d'instruction; mais je suis surtout reconnaissante de la révélation scientifique de l'unité de l'homme avec le Père, et de pouvoir aider à mes semblables, comme moi aussi j'ai été aidée.
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