En décembre 1921, je fus prise d'une inflammation articulaire au genou. Tout d'abord j'en fus très effrayée, attendu qu'au printemps de 1920 j'avais passé six semaines dans un hôpital pour le même mal, et que j'en avais souffert pendant des mois. Je connaissais la Science Chrétienne à cette époque, mais diverses circonstances m'empêchaient d'atteindre à l'harmonie. La crise que j'eus en décembre 1921 fut très douloureuse, et le médecin, que j'avais dû faire appeler pour me conformer au règlement de ceux qui m'employaient, m'ordonna de garder le lit et d'observer le repos le plus complet. Cependant, je voulais voir une praticienne de la Science Chrétienne; aussi, en dépit des grandes souffrances, je descendis quatre étages et, m'appuyant sur une canne, je gagnai péniblement le tramway. Le conducteur me souleva littéralement pour me faire monter. Pendant le traitement, qui me fut aussitôt donné affectueusement, je sentis que la douleur au genou commençait à disparaître. Souffrant à peine et le cœur content, je descendis les escaliers, et en rentrant chez moi je sortis de mon chemin pour faire quelques emplettes. Je marchai pendant une heure et demie environ sans en souffrir, et ne dus plus garder le lit pour soigner ce mal. Au bout de quelques traitements j'en fus complètement affranchie.
Un mercredi, en avril 1922, j'eus une forte fièvre et tous les symptômes de la grippe. Je travaillai de mon mieux mentalement pour les combattre et me rendis à la réunion du mercredi soir, consacrée aux témoignages. Après la réunion je demandai de l'aide à une praticienne. Je n'avais aucune crainte, car je savais que Dieu, l'Amour, est toujours présent et que le mal doit céder au bien. Le lendemain je me sentis beaucoup mieux. Ayant encore reçu deux traitements je fus complètement guérie; depuis lors ce mal n'a plus reparu. Autrefois je devais très souvent m'absenter du travail pendant plusieurs semaines consécutives à cause de la grippe et de ce qu'on appelle le catarrhe.
Ma mère, qui avait décliné à vue d'œil depuis des mois, tomba gravement malade en février 1922. Elle s'affaissa, et je la mis au lit. Elle avait les pieds très enflés. Ce ne fut qu'au bout d'une semaine, lorsque son état devenait de plus en plus alarmant, qu'elle demanda le traitement de la Science Chrétienne. Elle fut traitée à distance. Quelques jours plus tard elle put se lever, et ses pieds auxquels elle avait eu des plaies pendant près de vingt ans étaient guéris. Sa santé était rétablie et elle était au comble de la joie. Elle remercie Dieu et la Science Chrétienne du fond du cœur. Depuis lors, nous avons reçu beaucoup de grands bienfaits, et d'autres de moindre importance. Je ne serai plus jamais plongée dans les ténèbres, car “L'Éternel est ma lumière et ma délivrance.”
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