Ceux qui commencent à étudier la Science Chrétienne découvrent bientôt que leur ancienne manière de prier n'a pas été exactement ce qu'elle aurait dû être; et parfois il leur semble momentanément qu'ils ne peuvent prier. Leur pensée réveillée, qui saisit un concept plus élevé de Dieu et de Sa création, voit combien il est vain de demander des choses matérielles; et cependant, elle ne peut suffisamment comprendre l'idée spirituelle pour savoir ce qu'est la prière du juste. Ils ont par conséquent le sentiment qu'avait Marie lorsqu'elle découvrit à la tombe que le Seigneur était parti, et qu'elle s'écria: “Je ne sais où on l'a mis.” Que ces chercheurs ne se découragent pas, car ils sont sur le bon chemin. La Science Chrétienne fait disparaître les faux concepts de Dieu afin que les idées véritables soient discernées. Il faut d'abord vider les vaisseaux avant qu'on puisse de nouveau les remplir.
Cependant, lorsqu'ils en seront arrivés à ce point, les chercheurs devront faire un effort. De même que les vaisseaux vides ne peuvent se remplir d'eux-mêmes, ainsi l'on devra sérieusement rechercher le nouveau point de vue, autrement on ne le trouvera pas. Jésus dit: “Cherchez, et vous trouverez.” Cette recherche est l'aspiration au bien mise en opération; et Mrs. Eddy dit à la page 1 du livre de texte de la Science Chrétienne: “Science et Santé avec la Clef des Écritures”: “Le désir, c'est la prière.” Certains patients diront peut-être qu'ils ont toujours désiré être bien portants, et se demanderont pourquoi ils n'ont pas eu comme récompense la santé dont ils ont besoin, si “le désir ... est la prière.” Le mal, en pareils cas, est que leur vision était obscurcie par la croyance que c'était un état matériel, une condition matérielle dont ils avaient besoin, et ils ont attendu que cela se manifeste, négligeant l'activité mentale nécessaire; tandis qu'il leur faut apprendre la vérité concernant l'homme, l'image de Dieu, qui n'est pas un corps matériel, mais une idée divine. Peut-on admettre que le créateur devrait nous écouter afin d'apprendre quel est notre besoin, ou comment Son travail devrait être fait? Ne devrions-nous pas au contraire Lui accorder le mérite de connaître Ses propres idées? Peut-Il produire autre chose que ce qui a existé depuis le commencement, alors qu'Il déclara que cela était “très bien”?
Au contraire, Jésus nous a enjoints d'être parfaits comme notre “Père céleste est parfait;” et il pria: “Que ta volonté soit faite,” sachant que la volonté du Père est “sur la terre comme au ciel.” Jésus dit de plus: “Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez obtenu, et cela vous sera accordé.” Nous n'avons pas besoin de nous tourmenter au sujet du corps lorsqu'il semble que quelque désordre s'y manifeste, car apparemment, c'est effet, non cause; mais nous devons bien savoir que l'idée de Dieu n'est jamais en désordre; qu'elle est toujours “très bien.” Nous devons élever nos pensées à la norme de la Vérité. Bien que Jésus ait guéri toutes sortes de maladies, il déclara: “Le Fils ne peut rien faire de lui-même: il ne fait que ce qu'il voit faire au Père.” Cette perception doit avoir été la compréhension spirituelle. Nous lisons au cinquième verset du chapitre de la Genèse que Dieu fit tout arbuste, toute plante des champs avant qu'ils germassent. Il est certain, par conséquent, qu'Il n'a pas besoin de regarder la plante pour savoir de quelle couleur elle devrait être ou quelle forme elle devrait avoir; non plus qu'il ne nous est nécessaire de contempler un corps bien portant ou malade lorsque nous saisissons l'idée divine. Nous avons néanmoins besoin d'avoir la vraie connaissance de la nature de Dieu, et de savoir que Sa réflexion, l'homme, est de la même qualité spirituelle, non matérielle; non mauvaise, mais bonne; non défectueuse, mais saine. Mrs. Eddy dit à la page 120 de Science et Santé: “La santé n'est pas un état de la matière, mais de l'Entendement;” et à la page 248 elle dit aussi: “L'Entendement immortel nourrit le corps de fraîcheur et de candeur célestes, lui fournissant de belles images de pensée, et détruisant les maux des sens que chaque jour rapproche de plus en plus de la tombe.”
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