La Science Chrétienne est en train d'ouvrir les yeux du monde sur la réalisation de l'étroit rapport qui existe entre les mots donner et recevoir. Elle prouve, de bien des manières, tant aux peuples qu'aux individus, que comme les semailles précèdent la moisson, ainsi la résolution de donner doit précéder le désir de recevoir.
Est-il étonnant, par conséquent, que les Scientistes Chrétiens acquièrent une compréhension plus étendue, meilleure et plus pratique des paroles de notre Maître: “Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir”? Non seulement ils décoirvrent qu'ils doivent apprendre à donner libéralement, affectueusement et intelligemment, s'ils veulent recevoir de la même manière, mais encore ils constatent que plus ils s'occupent à donner, et moins ils ont besoin de se préoccuper d'obtenir et de recevoir. Ils trouvent que s'ils ont soin de faire part aux autres des talents qu'ils possèdent, Dieu fera en sorte qu'ils reçoivent tout ce dont ils ont besoin. Ils apprennent que le devoir de l'homme est de donner, tandis que l'obligation de Dieu est de veiller à ce que ceux qui donnent avec compréhension reçoivent abondamment.
Pendant bien des années, l'auteur de ces lignes s'est imaginé que les paroles de Jésus citées par saint Paul: “Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir,” ne s'appliquaient qu'à l'argent et aux possessions matérielles. Ce passage de l'Écriture lui paraissait presque toujours accouplé à la conception que le monde se fait ordinairement d'un philanthrope,—l'homme qui donne à qui est pécuniairement pauvre. Souvent il soupirait après un temps où il pourrait faire de généreux dons à ce qu'on appelle des institutions charitables, ainsi qu'aux personnes qui éveillaient sa pitié humaine.
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