La Christian Science est une religion pratique; voici pourquoi aujourd'hui tant d'hommes d'affaires ont embrassé ses enseignements. Il a souvent été dit que le code de l'honneur commercial ne saurait s'adapter au Sermon sur la Montagne. En effet, interprété matériellement, ce dernier ne saurait être appliqué sans peine; mais quand les paroles de notre Maître sont illuminées par l'étude du livre de texte de la Christian Science, "Science et Santé avec la Clef des Écritures" de Mary Baker Eddy, l'on distingue aisément qu'elles reposent sur le fondement même du succès véritable. Le seul succès qu'il vaut la peine d'obtenir est celui qu'engendre l'action juste, et le monde commercial sera affranchi de ses embarras actuels dans la mesure où il gagnera la certitude que la prospérité véritable ne saurait provenir que d'une stricte soumission au Principe.
Les difficultés de notre époque proviennent toutes d'un faux sens de substance. Les hommes pensent qu'en luttant pour la fortune ils cherchent ce qui est indispensable à leur bien-être, et l'ambition fiévreuse de posséder plus de matière est la cause de tous nos conflits. Jésus disait: "Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s'il perdait son âme?" Mrs. Eddy dit: "La victoire dans l'erreur est une défaite dans la Vérité" (Miscellany, p. 278). Que de fois nous courons après un objet matériel, et, après l'avoir obtenu, trouvons que nous ne sommes toujours pas satisfaits. Le bonheur ne saurait venir de la matière; c'est là ce que le monde apprend chaque jour. L'esprit charnel ne saurait produire le bien, et les bouleversements sociaux actuels attestent que l'humanité commence à s'en apercevoir. A vrai dire, tous ne s'en doutent pas encore, mais le Christian Scientist sait que la chimicalisation n'est pas autre chose que l'activité du Principe divin dans le cœur des hommes. L'humanité perplexe cherche une issue; c'est pourquoi il importe plus que jamais que les étudiants de la Christian Science fassent rayonner une lumière telle que personne ne puisse l'ignorer.
Que sont les véritables affaires? Mrs. Eddy écrit dans "Miscellaneous Writings" (p. 166): "Cette idée spirituelle, ce Christ, entra dans tous les détails de la vie de la personne de Jésus. Elle façonna un homme honnête et juste et un bon charpentier, avant de faire de lui le glorifié." N'en pouvons-nous pas déduire que l'essence des affaires est l'expression du bien? et ne s'ensuit-il pas logiquement que tout ce qui s'accomplit de cette manière relève des affaires du Père?
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