Jamais de ma vie n'ai-je eu de changements aussi heureux et aussi remarquables que ceux qui eurent lieu lorsque je reçus mon premier traitement de la Christian Science. Voici vingt-cinq ans, après avoir joui d'une santé comparativement bonne, je commençai à souffrir de calculs biliaires sous une forme aiguë, selon le diagnostic des médecins. De plus, un désordre nerveux très prononcé se développa bientôt, ce qui m'empêchait de sortir ou de rester seule.
Il y a neuf ans et demi notre médecin de famille recommanda une opération sans délai, disant qu'autrement je n'aurais plus que fort peu de temps à vivre. Je passai plus de cinq semaines dans un des meilleurs hôpitaux, sous les soins d'un des chirurgiens les plus renommés du pays, pensant obtenir une guérison à mes maux. Mon désappointement fut donc amer lorsque, après avoir quitté l'hôpital, j'étais incapable de retenir aucune nourriture pour plus de quinze minutes, chaque repas me causant des souffrances aiguës. Environ une année plus tard la maladie reparut avec plus de force encore et avec des symptômes plus fréquents. J'essayai de tous les traitements médicaux qui nous étaient connus, et fis venir des spécialistes renommés; tout fut inutile. Finalement notre médecin m'annonça avec regret qu'il ne pouvait rien faire de plus.
C'est ainsi que j'arrivai au point où "la dernière extrémité de l'homme est l'opportunité de Dieu." En 1918, par une belle matinée d'avril, une voisine vint nous voir, ma fille et moi, et nous demanda d'essayer de la Christian Science. Comme un naufragé qui se raccroche à un brin de paille, ma fille téléphona à mon mari dans une ville voisine pour lui demander d'essayer de trouver une praticienne et de me l'envoyer. Vers le soir du même jour il rentra, accompagné d'une praticienne, et à son arrivée me trouva sans connaissance. Cette personne n'avait pas été à mon chevet plus d'une demi-heure que je revins à moi, me dressai sur mon séant et me mis à causer avec mon mari et mes enfants; toutefois, il fallut quelque temps pour apprécier cette situation glorieuse. Comme mon mari l'a dit depuis lors, il avait peine à croire à sa réalité et pensait que ce n'était qu'un rêve. Cependant tous se rendirent bientôt à l'évidence. Je me levai, me sentant bien et extrêmement heureuse, et plus tard passai de joyeux moments avec ma famille et la chère dame dont le travail m'avait mise à même d'accepter la vérité sur-le-champ. Mon mari fut tellement soulagé qu'il put repartir le soir même, son commerce étant hors de la ville. Après son départ, j'aidai mon fils et ma fille à préparer un bon dîner, le seul dont il m'était possible de jouir depuis plusieurs années. Il est certain que je ne saurais assez rendre grâces à Dieu pour Son secours opportun. Ma guérison fut instantanée et complète, aucun des maux n'ayant reparu.
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