L'incident que je vais rapporter explique, à mon avis, l'un des points de la Science Chrétienne, à savoir, que tous les effets physiques, même ceux d'ordre chirurgical, sont d'origine mentale. Un jour, par une bourrasque, je me trouvais à neuf heures du matin dans un quartier de la ville très exposé, et mon chapeau fut emporté. Comme je courais pour le rattraper, un coup de vent subit me poussa violemment de l'autre côté de la rue et me précipita contre une barrière de fer; à l'exception de quelques entailles aux mains, je ne paraissais pas m'être fait de mal. Pendant la journée je marchai beaucoup, mais toutefois sans difficulté.
Le soir, vers sept heures, la cheville gauche commença à me faire souffrir, apparemment sans raison aucune. A neuf heures il m'était impossible de mettre le pied à terre, et l'on dut m'aider à monter les escaliers. Selon tous les symptômes je souffrais d'une entorse, car la cheville était enflée et la douleur intense. Étant versé en chirurgie, il me semblait impossible de m'être fracturé la cheville le matin et de souffrir des symptômes le soir, sans avoir eu la moindre douleur entre-temps. Toutefois, acceptant la nature mentale de la maladie, telle que la Science Chrétienne l'enseigne, l'expliction fut bien simple, car cette Science montre que c'est la crainte, plutôt que l'accident lui-même, qui produit de mauvais effets. L'événement du matin, au dire de la croyance générale, était susceptible de provoquer la crainte, et malgré que je n'eus pas à souffrir de mauvais effets à l'heure même, n'ayant eu aucune appréhension, les témoins de l'accident avaient néanmoins exprimé de l'anxiété, et celle-ci était renforcé par la croyance générale de l'esprit mortel. Je ne m'étais pas protégé suffisamment contre cette dernière en réalisant la plénitude de la juridiction de Dieu, et par conséquent, cette crainte se manifesta sur mon corps sous forme d'une entorse à la cheville, non pas au moment même de l'accident, mais dix heures plus tard. D'autres preuves de la vérité de cet enseignement furent établies au cours du développement de mon cas. A neuf heures, je pus me mettre à lire notre livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures, ” de Mrs. Eddy; vers dix heures, l'état de mon pied s'était si bien amélioré que je pus marcher un peu et faire tout ce que j'avais à accomplir avant de me coucher. Le lendemain matin, je pouvais marcher en boitant légèrement, et vers midi toute douleur et toute raideur avaient disparu. Je n'ai plus du tout souffert depuis lors.
Ce n'est là qu'un seul des nombreux exemples que j'ai eus du pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne. J'ai été positivement guéri de maux de tête et de la gorge, de rhumatismes, coups de froid et bronchites, mais ce ne sont là que la moitié des bienfaits reçus, car cet affranchissement physique n'est que l'évidence d'une compréhension croissante de ces paroles de la Bible: “Je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre.” Glasgow, Écosse.
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