Lorsque je n'avais qu'onze ans je me joignis à une église et essayai de vivre conformément à ses doctrines, mais les tentations qui me vinrent furent grandes et je ne savais comment y résister. Je perdis courage et ma santé s'altéra à tel point que je me trouvai finalement sous la loi mortelle de la maladie. Lorsque j'atteignis mes vingt et un ans il y avait, concernant l'homme et Dieu, tant de questions auxquelles je ne trouvais pas de réponse, que je perdis finalement toute foi en la religion. Pendant vingt-cinq ans il ne se passa pas un seul jour où je ne me sentisse pas malade. Je souffrais d'une affection des glandes, j'étais au-dessous du poids normal, j'avais très mauvaise mine et me sentais bien malade. Durant ces années je ne cessai de consulter des médecins et de prendre tous les médicaments qui me promettaient quelque soulagement. Plusieurs médecins renommés me traitèrent; c'étaient des amis personnels et ils m'eussent sauvé s'ils l'avaient pu, mais leurs efforts n'aboutissaient à rien. Je me sentais glisser dans les ténèbres lorsque la Science Chrétienne me sauva.
Je faisais le voyage pour m'en revenir de l'Ouest à Chicago lorsque je rencontrai une dame qui me raconta qu'elle avait été guérie de la tuberculose par la lecture d'un livre appelé "Science et Santé avec la Clef des Écritures" par Mrs. Eddy. Cela me parut si invraisemblable que je croyais qu'elle avait le cerveau dérangé; mais plus tard lorsque nous fîmes plus ample connaissance, j'arrivai à la conclusion que c'était une femme fort intelligente. Quelque six mois plus tard je visitai la salle de lecture de la Science Chrétienne à Chicago et demandai au bibliothécaire l'adresse du meilleur praticien qu'il connaissait. Il me donna les noms de trois praticiens, en me disant que n'importe lequel des trois entreprendrait de me soigner. Ma première entrevue ne me parut pas du tout satisfaisante. La praticienne me parla de la Bible et de Dieu et je lui dis très franchement que je n'y croyais pas. Je n'avais jamais trouvé un ministre de l'évangile qui pût m'expliquer l'homme déchu ou le plan du salut de manière à me convaincre, mais quand la praticienne me montra l'homme réel — l'homme Christ — le seul homme que Dieu fit jamais, je fus offusqué, car elle m'avait retiré toutes mes munitions. Mais je retournai la voir et elle m'aida patiemment pendant plusieurs années à résoudre bien des problèmes, car des complications surgissaient de tous côtés et m'obscurcissaient la vue. Mon amélioration fut constante, je devins plus heureux, plus content et j'engraissai à vue d'œil.
Au bout de quatre ans pendant lesquels je dus avoir recours assez souvent à la praticienne, je suivis un cours, et me fis membre d'une église de la Science Chrétienne, j'enseignais à l'école du dimanche, et je remplissais maintes autres fonctions. La Science de l'Être se déroula à moi et maintenant je consacre tout mon temps à ce travail. L'Amour infini, le Principe divin me révèle l'idée-Christ toujours-présente, et un Dieu qui est infiniment bon, et aimant. La conscience de cette vérité fut le baume guérisseur qui bannit de moi les mauvaises croyances: la haine, la malice, la luxure, l'improbité et la maladie.
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