
Editoriaux
Dans son livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy mentionne le calcul infini de l'Esprit (voir p. 209); elle emploie sans doute cette expression pour élever la pensée plus haut qu'un sens fini, pour faire apprécier la nature de Dieu, du Principe et de son idée — nature absolue, exempte de limites ou de restrictions.
« Toute l'histoire est une Bible. » Cette parole de Thomas Carlyle renferme une grande vérité.
Une définition très ample peut s'appliquer au traitement par la Science Chrétienne. Sans doute il se propose de détruire le péché, de soulager les souffrances, de rendre plus harmonieuses les affaires humaines.
Quand la gloire merveilleuse du Christ, capable de nous aider à l'infini, se fit jour dans sa conscience spirituelle réceptive, Mary Baker Eddy eut d'abord la vive espérance que sa révélation et sa découverte seraient immédiatement acceptées par tous. Mais elle put bientôt voir que les croyances matérielles des humains, au double point de vue individuel et collectif, étaient tenaces, avaient de profondes racines; que l'action rédemptrice exercée par le Christ serait progressive, se mesurant à la réceptivité spirituelle du disciple.
La Science Chrétienne est une méthode curative efficace parce qu'elle cherche et trouve l'aide divine. Pour réconforter ceux qui souffrent, rien n'égale le pouvoir de Dieu; la Science divine fait ressortir Son amour infini envers Sa création, lequel dissipe les craintes et les maux humains de tous genres.
Dans l'admirable prière de Jésus reproduite au chapitre dix-sept de l'Évangile selon saint Jean, nous remarquons que le Maître commence par glorifier le Christ, le Fils de Dieu. Nous lisons en effet: « Jésus parla ainsi; puis, levant les yeux au ciel, il dit: Père, l'heure est venue; glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie.
Dans son Message to The Mother Church for 1900, Mary Baker Eddy déclare (pp. 4, 5): « Les croyants admettent-ils que Dieu est Un, Tout? Alors tout ce qui est réel doit procéder de Dieu, de l'Entendement, être Sa réflexion et constituer la Science.
L'on a dit qu'une personne se livrant à la critique « reconnaît publiquement qu'elle est incapable de voir le Christ. » Se rappeler cela préviendrait les pensées destructives et les observations inconsidérées.
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 248), Mary Baker Eddy résume fort bien la protestation de la conscience humaine contre le déclin qu'entraîne apparemment la vieillesse: « Les hommes et les femmes d'un âge plus mûr et d'une expérience plus étendue devraient en mûrissant acquérir la santé et l'immortalité, au lieu de se laisser choir dans les ténèbres ou la tristesse.
Ceux qui se rendent pour la première fois à un culte Scientiste Chrétien ont sans doute remarqué la seule prière employée dans nos églises: quelques instants de communion silencieuse avec Dieu, suivis de l'oraison dominicale dite à haute voix, accompagnée ou non de son interprétation spirituelle telle que la donne le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Il arrive qu'on demande pourquoi nos prières sont mentales.