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Une vérité qui libère au beau milieu d’un carré de fraises

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2025

Paru d'abord sur notre site le 24 mars 2025.


Quand j’étais une toute petite fille, dans ce qui est devenu aujourd’hui la République démocratique du Congo, nous avions un grand jardin rempli de légumes et d’arbres fruitiers. Au milieu de ce jardin se trouvait un grand carré de fraises, qui était clôturé pour empêcher les visiteurs indésirables de venir goûter à ce fruit délicieux. Les fraises, grosses et sucrées, provenaient de fraisiers spécialement importés. Elles étaient la fierté et la joie de ma mère.

J’adorais les fraises et j’en mangeais tous les jours. Malheureusement, j’étais allergique aux fraises. Je souffrais toujours d’une éruption cutanée qui me démangeait après en avoir mangé. Mes parents étaient au courant de cette allergie et m’avaient mise en garde.

Un jour, alors que j’avais de nouveau goûté à ces délicieux fruits, j’ai vu notre petit chien, un terrier à poil dur nommé Tembo (ce qui signifie éléphant en swahili), en manger lui aussi, car il les aimait également. J’ai vu les oiseaux, que la clôture n’empêchait pas d’approcher, se régaler eux aussi de ces fruits, et je me suis dit : « Pourquoi n’ont-ils pas d’éruption cutanée qui les démange quand ils mangent des fraises, alors que moi, j’en ai ? » Il me semblait que je devais pouvoir manger des fraises aussi librement qu’eux. Je me souviens avoir eu un vif sentiment de soulagement et d’exaltation à cette idée.

Je n’y ai plus pensé jusqu’au lendemain où, à ma grande surprise, l’éruption cutanée habituelle ne s’est pas produite. Elle ne s’est jamais plus produite et ça a été la fin de cette allergie. Depuis, je mange mes précieuses fraises sans aucune conséquence négative.

Comment cette guérison s’est-elle produite ?

En réfléchissant à cette expérience, je me rends compte que j’avais accédé sans le savoir à une vérité spirituelle universelle, à savoir que les enfants de Dieu, et toutes Ses créatures, sont innocents. Personne ne peut être puni pour s’est livré à une activité inoffensive ou normale. Bien que n’en ayant pas eu conscience à cette époque, j’avais instinctivement éprouvé le sentiment d’une innocence innée, et du fait que j’avais le même droit que Tembo et les oiseaux de manger ces fraises sans en souffrir. J’étais tombée sur une vérité divine dont on trouve l’explication dans les enseignements de la Science Chrétienne.

A l’époque, je n’avais aucune connaissance de la Science Chrétienne, ni d’aucune autre religion. Dans notre foyer, Dieu n’existait pas, la Bible était interdite et Christ Jésus n’était jamais mentionné. Par la suite, j’ai étudié de nombreuses religions, mais il s’agissait plus d’un exercice intellectuel que d’une quête de vérité ou de spiritualité. Je m’étais convaincue que tous les « pauvres gens égarés » qui suivaient le Christ ne savaient pas ce qu’ils faisaient.

Les choses ont changé lorsque l’on m’a présenté la Science Chrétienne à l’âge adulte. En lisant le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, j’ai réalisé que même si je ne connaissais rien au sujet de Dieu, Dieu connaissait tout à mon sujet. En tant qu’Entendement divin, Dieu savait que je suis entièrement spirituelle et pure, car Il m’a créée à Son image et à Sa ressemblance. En fait, j’étais gouvernée par Dieu, l’Esprit divin, et par l’harmonie de la loi spirituelle. Je n’étais soumise à aucune loi matérielle, y compris celles relatives à la santé, et je ne pouvais souffrir d’aucune conséquence en y désobéissant.

Science et Santé nous dit : « Nous devrions nous débarrasser de la pensée déprimante que nous avons transgressé une loi matérielle et que nous devons nécessairement en subir la peine. Soyons rassurés par la loi de l’Amour. » (p. 384) Il y a bien des années, sans la comprendre pleinement, j’avais accepté cette grande vérité avec l’ouverture d’esprit et la réceptivité d’un petit enfant, et j’avais été guérie.

Et là, alors que je lisais Science et Santé, la même joie et la même élévation spirituelle inexplicables que j’avais ressenties dans ce carré de fraises m’ont envahie. Je ne pouvais ignorer cela. Alors que je lisais le livre d’étude, c’était comme s’il lisait en moi, et toutes les questions que je m’étais posées concernant Dieu trouvaient une réponse, jusqu’à ce qu’il ne reste plus un seul doute concernant Son existence. Il m’est apparu clairement que Dieu, l’Amour divin, est toujours avec nous et qu’Il est disponible pour tous ceux qui Le cherchent. Puisque Dieu est omnipotent, omniprésent et omniscient, il n’y a pas de lieu ni de moment où l’Amour ne soit proche de nous et où il ne puisse être ressenti. L’Amour est universel et immédiat, et il enveloppe tout le monde.

J’ai réalisé que Dieu n’est jamais compris par l’intellect humain ou par les sens matériels, mais toujours par le sens spirituel, que Science et Santé décrit comme « la faculté consciente et constante de comprendre Dieu » (p. 209). Chacun de nous, sans exception, a la faculté de connaître son Père-Mère céleste, d’être animé par la pensée innocente de l’enfant, naturellement réceptive au bien.

Je me souviens, quand j’étais petite, être allée chez des amis chrétiens et avoir vu des images illustrant des histoires de la Bible, notamment les guérisons accomplies par Christ Jésus. Je n’en ai jamais parlé à personne à la maison, mais ces histoires sont restées gravées en moi et elles ont constitué un puissant attrait pour les Ecritures, et finalement pour Science et Santé, la clef qui m’a ouvert les Ecritures.

Les vérités spirituelles contenues dans le livre d’étude m’ont paru sensées et m’ont immédiatement et profondément touchée, expliquant et clarifiant ces histoires bibliques. La Bible est devenue une amie qui m’accompagnait au lieu d’un fruit défendu. Ces deux livres sont devenus mon pasteur, et ils m’en ont dit long sur la bonté de Dieu et le pouvoir guérisseur de la Vérité divine, une « Science immanente et éternelle au lieu d’une manifestation qui tient du phénomène » (Science et Santé, p. 150).

Aujourd’hui, lorsque je suis aux prises avec un problème, je me souviens de cette petite fille et du carré de fraises. Son sens inné de la justice – la conviction qu’elle aussi devait pouvoir manger librement – démontrait que Dieu était avec elle. Le Christ, la Vérité que Jésus démontra, lui avait parlé à l’époque, comme il le fait maintenant à tout cœur réceptif, à tout cœur semblable à celui d’un enfant.

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