La compétition était la règle au lycée et à l’université. Compétition pour la meilleure note, compétition dans les disciplines sportives. J’y étais habituée, mais cela ne voulait pas dire que j’aimais ça.
Puis, la faculté de droit est arrivée. Et la compétition était encore plus forte. Avant de commencer ma première année à l’automne, un ami m’a recommandé un roman qui, selon lui, « m’aiderait à me préparer à cet environnement impitoyable ». Impitoyable ? Ouh là là ! Rien que d’y penser, j’étais angoissée.
Désireuse d’être prête, je me suis plongée dans le livre. Le problème, c’est qu’une fois la lecture terminée, j’étais encore plus terrifiée par un environnement où la compétition acharnée et la recherche constante des meilleures notes étaient centrales. On ne pouvait échapper au fait que les classes étaient évaluées selon une courbe déjà établie, ce qui impliquait un nombre limité de notes maximales pour les étudiants, et donc un nombre limité d’emplois dans les cabinets d’avocats prestigieux une fois que nous serions diplômés.