Qu’y a-t-il de mieux que de trouver un renouveau dans sa vie, que ce soit dû à la genèse d’un nouveau projet enthousiasmant ou, mieux encore, au sentiment de liberté lié à l’harmonie et à la santé qui émanent de Dieu ?
Mary Baker Eddy met l’accent sur le « renouvellement de la vie » dans plusieurs phrases de Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Voici l’une de mes préférées : « Ressentons la divine énergie de l’Esprit, qui nous mène au renouvellement de la vie et ne reconnaît aucune puissance mortelle ou matérielle capable de détruire. » (p. 249)
La « divine énergie de l’Esprit » – de Dieu – mène à un « renouvellement de la vie », mais révèle également qu’il n’existe aucune puissance capable de détruire la Vie, car Dieu est la Vie. Cette Vie n’est affectée par aucune circonstance matérielle.
Lorsqu’on demeure à l’écoute de Dieu, l’Entendement divin, on s’aperçoit qu’on ne saurait rester prisonnier d’un problème de santé ou de toute autre nature, car la Vie divine ne cesse de s’exprimer en chacun de nous de manière dynamique. Nous connaissons un renouvellement de la vie lorsque nous prenons conscience de notre identité spirituelle en tant qu’expression de cette idée vivante. Comme l’écrit Mary Baker Eddy, « Dieu exprime en l’homme l’idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d’une base illimitée, s’élargit et s’élève de plus en plus » (Science et Santé, p. 258). Comprendre que Dieu s'exprime en l'homme de façon dynamique, au « présent immédiat », révèle des perceptions nouvelles et authentiques qui mènent à l’harmonie et à la guérison.
L’Entendement divin infini est une source abondante de pensées vivifiantes qui transforment notre façon de penser. A mesure que les intuitions spirituelles se dévoilent, la pensée s’élève et ce qui n’est pas harmonieux se dissout proportionnellement. Tout notre être baigne dans un renouveau. Mary Baker Eddy écrit ceci à propos de son expérience de la guérison qui l’a conduite à découvrir la Science Chrétienne : « [...] grâce à une interprétation correcte, la Vérité se fit jour dans sa conscience. Avec la compréhension de la signification des divers passages des Ecritures était venu le renouvellement physique. L’élévation de l’esprit entraîna la reconstitution du corps. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 169)
Récemment, cette idée m’a aidée lorsque j’ai présenté des symptômes de type grippal. J’ai constaté que les vérités que je méditais dans mon étude de la Bible et de divers écrits de la Science Chrétienne établissaient une claire distinction entre les symptômes et moi, pourtant je sentais mes forces décliner. J’avais l'impression d’écoper avec une petite cuillère l’eau qui rentrait dans un bateau faisant naufrage. En anglais, le mot grippe se dit « influenza », terme italien signifiant « influence ». Au lieu donc de céder à cette influence, je me suis attachée, dans ma prière et mon étude, à ressentir la totalité de Dieu et à me sentir plus proche de Lui. J’ai refusé de me laisser influencer par quoi que ce soit qui soit moindre.
Même si j’étais physiquement épuisée, mes pensées se soumettaient à l’amour de Dieu et à Sa loi immuable. J’ai compris que ma véritable identité irradiait en Dieu et que le renouvellement de la vie était bien présent, en dépit du mensonge selon lequel je souffrais.
Pendant que j’étudiais, je demeurais à l’écoute de la Vérité, Dieu, et y obéissais, ce qui m’a peu à peu remonté le moral. Tandis que je lisais des passages de Science et Santé, la douleur a diminué et, en quelques heures, tous les symptômes ont disparu. J’ai ressenti une inspiration et j’ai perçu plus clairement le renouvellement de la vie ; c’était une sensation merveilleuse de santé et d’énergie. Je me suis sentie en parfaite santé.
Cette expérience instructive a eu une suite, quelques jours plus tard, lorsque ma petite-fille, qui avait passé la nuit chez moi, s’est réveillée avec une douleur à l’oreille. Nous nous sommes assises sur le canapé, tandis que le reste de la famille jouait dehors, profitant d’une belle journée. Nous les entendions jouer et rire par la fenêtre entrouverte. J’ai demandé à ma petite-fille si je pouvais me retirer pour étudier et prier, et elle a fait oui de la tête. Quand j’ai commencé à lire, il m’a paru évident que la guérison n’était pas une illustration du pouvoir de la Science Chrétienne sur un état douloureux, mais de la loi de Dieu qui maintenait cette enfant en tant qu’idée à jamais solide et parfaite de l’Entendement. Pendant que je lisais et priais, elle se reposait et, au bout d’un petit moment, son visage a retrouvé une couleur normale. Je lui ai demandé si elle voulait faire un tour en voiture pour voir de nouveaux paysages. Pendant que nous marchions vers ma voiture, elle s’est mise à babiller comme à son habitude, enthousiaste à l’idée de l’aventure qui l’attendait. Et cela a été la fin de l’histoire. Le reste de la journée s’est déroulé merveilleusement bien, sans douleur ni maladie.
La scène change du tout au tout lorsque nous n’acceptons que l’influence de Dieu. L’ « ivraie » des sensations matérielles est éliminée de nos pensées, et notre véritable identité est révélée, et avec elle la domination que Dieu nous a donnée. Cela me fait penser au terme grec, metanoia, qui signifie « un changement transformateur du cœur ; en particulier, une conversion spirituelle » (merriam-webster.com).
Chaque pensée spirituelle comporte en elle-même un changement de point de vue, qui nous ouvre à la Vie ainsi qu’à la liberté que Dieu nous a donnée. Au lieu de sombrer dans la douleur et un faux sentiment de limite, nous nous élevons, nous fortifiant dans la compréhension du fait que nous sommes l’expression de Dieu, l’idée infinie de la Vie.
Parée de fraîcheur et de beauté, cette inspiration spirituelle répond à nos besoins particuliers. Elle vient directement de Dieu, l’Entendement, la sagesse ultime même, comme une prise de conscience dynamique qui nous guérit le cœur. Cette inspiration doit continuer de croître et de nous bénir, car elle provient d’une idée vivante, d’un courant de vie lié à la Vérité, qui nous mène toujours à un renouvellement de la vie.
