J’exprime toute ma gratitude pour la guérison d’un trouble interne. Je ressentais quelque chose qui semblait anormal et gênant dans la région pelvienne. Toutefois, je savais qu’en tant qu’image et ressemblance de Dieu, j’étais complète et parfaite, et que la matière ne pouvait pas déterminer mon état de santé et mon bien-être, qui sont spirituels. Seul Dieu, l’Esprit, est la source de ma santé et de toute harmonie.
J’ai envoyé un mail à un praticien de la Science Chrétienne pour qu’il me soutienne dans mes prières. Il m’a notamment indiqué ce passage d’Ecrits divers 1883-1896, de Mary Baker Eddy : « Dans la Science, le corps est le serviteur de l’Entendement, non son maître : l’Entendement est suprême. La Science renverse le témoignage du sens matériel par le sens spirituel selon lequel Dieu, Esprit, est la seule substance, et l’homme, Son image et Sa ressemblance, est spirituel, non matériel. Cette grande Vérité ne détruit pas l’identité de l’homme, mais elle la confirme, comme elle le fait de son immortalité et de sa préexistence, ou sa coexistence spirituelle avec son Créateur. » (p. 47)
J’avais également du mal à me débarrasser de certaines habitudes qui m’attachaient à la matière, comme ma dépendance quotidienne à la caféine. J’étais dépendante de la croyance que la caféine pouvait m’apporter un certain bien-être et me fortifier. Mais je savais que ce n’était là que le symptôme d’une difficulté plus profonde qu’il me fallait guérir et je désirais m’attaquer à la racine de ce problème.
Dans mes prières, j’affirmais que je possédais l’autorité divine pour rejeter toute prétention selon laquelle la matière pouvait influencer la pensée ou procurer un réconfort matériel. Nous ne sommes jamais privés de notre Consolateur, la Science divine, que Christ Jésus a promis et que Mary Baker Eddy a révélé au monde. Le Consolateur ne saurait être remplacé par le faux attrait d’un réconfort matériel, qui n’est qu’une contrefaçon de la réalité. Une contrefaçon ne parle pas, ne peut rien promettre et n’a rien à donner, alors que Dieu tient Ses promesses de nous assurer la vie et la joie.
En continuant de prier, j’ai acquis une nouvelle compréhension de certains concepts spirituels, et j’ai eu cette joie merveilleuse de ressentir que Dieu était en train de me guérir à la fois de mon problème physique et de ma dépendance à la caféine. Cette conviction est devenue évidente grâce à un beau message angélique.
Durant cette période, alors que je me préparais un jour pour aller à l’église, j’ai voulu mettre un collier qui, depuis plusieurs saisons, s’était emmêlé sans que je ne puisse rien y faire. Ce matin-là, j’ai ouvert le fermoir avec désinvolture, et j’ai démêlé les fils sans le moindre effort. Super, me suis-je dit. Ce qui m’avait ennuyée depuis si longtemps pouvait être facilement résolu et démêlé !
J’ai repensé à deux énoncés de Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Le pouvoir de la Science Chrétienne et de l’Amour divin est omnipotent. Il est en effet à même de faire lâcher prise à la maladie, au péché et à la mort, et de les détruire. » (p. 412) Et : « La méthode divine de faire payer le salaire du péché implique la nécessité de démêler nos réseaux et d’apprendre par expérience à distinguer entre le sens et l’Ame. » (p. 240)
Ce que j’apprenais m’encourageait. J’ai prié avec persévérance pendant plusieurs mois, puis le trouble physique et la dépendance à la caféine ont été guéris. Dans le passé, chaque fois que j’arrêtais de boire du café, je souffrais d’un pénible mal de tête, et je n’étais plus capable de faire quoi que ce soit. J’essayais vraiment de résister et de me passer de caféine par la volonté humaine, mais je finissais toujours par revenir au point de départ. Lorsque j’ai été guérie de cette dépendance par la prière, je n’ai plus jamais eu de maux de tête, et j’ai pu vivre normalement. Ces guérisons remontent à plus d’un an.
J’ai réalisé que, depuis le début, j’avais exactement ce dont j’avais besoin. Jésus dit : « Le royaume de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21). Le Christ, la vraie idée de Dieu énonçant Son pouvoir de guérir toujours présent, a été tout le temps avec moi et continue de l’être, aujourd'hui et à jamais.
Chaque démonstration de la Science Chrétienne est une démonstration pour le monde entier. Je suis profondément reconnaissante de cette croissance spirituelle qui a permis la guérison, et envers Mary Baker Eddy qui, par sa persistance et son amour, a offert sa découverte de la Science divine à l’humanité.
Stephanie Bonnell
Caledon, Ontario, Canada
