Il y a de nombreuses années, alors que je pataugeais dans des algues, à la mer, je me suis coupé le pied juste en dessous de la cheville, probablement avec un gros coquillage cassé.
Il n’y avait pas d’endroit pratique pour nettoyer la plaie profonde qui saignait abondamment, alors j’ai enveloppé mon pied dans mon T-shirt et j’ai demandé à ma petite amie (désormais ma femme) de me raccompagner à la maison. Pendant le long trajet en voiture, j’ai prié un peu et j’ai gardé mes pensées élevées et joyeuses. Je ne m’inquiétais pas trop de la coupure. En grandissant, j’avais souvent eu des coupures, des éraflures et des écorchures aux genoux, et elles avaient toujours guéri rapidement.
En arrivant à la maison, j’ai nettoyé la plaie avec de l’eau et du savon du mieux que j’ai pu et j’ai mis un bandage dessus. Le lendemain, en prenant ma douche, j’ai remarqué qu’il y avait encore un léger écoulement provenant de la plaie. Et, en m’habillant pour aller au travail, j’ai vu que mon pied avait gonflé au point de ne plus pouvoir enfiler mes chaussures. Pendant les jours qui ont suivi, j’ai dû porter des pantoufles, ainsi que des chaussettes, pour cacher la décoloration de mon pied.
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