Chaque été, je participe à un camp de la Science Chrétienne et à son programme de théâtre musical. C’est une joie immense d’être sur scène pour chanter, danser et jouer.
Un jour, après environ une semaine et demie de camp, je ne me sentais plus aussi bien et joyeuse qu’avant. C’était une semaine particulièrement chaude, et nous avions dansé et chanté dehors pendant plusieurs heures. J’avais la gorge irritée, des vertiges et je n’avais plus d’énergie. J’ai décidé d’aller à la maison d’accueil, un espace du camp où nous pouvons recevoir des soins par la prière de la part d’un praticien de la Science Chrétienne et des soins pratiques dispensés par des nurses de la Science Chrétienne.
Je savais que je voulais me tourner vers Dieu pour obtenir de l’aide. Ainsi, une fois arrivée à la maison d’accueil, je suis entrée dans une des salles et j’ai commencé à écouter des cantiques du Christian Science Hymnal: Hymns 430–603 [Hymnaire de la Science Chrétienne : Cantiques 430-603]. Assise là, j’ai fait un exercice que j’avais appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne quand j’étais enfant : dessiner mon « moi spirituel » sur du papier. Je me dessine, et puis je remplis l’espace autour de mon dessin avec les qualités spirituelles que j’exprime. J’ai appris à l’école du dimanche que les qualités spirituelles proviennent de Dieu, qui est Esprit, et que ces qualités constituent notre véritable identité.
Pendant que je dessinais, un cantique que je ne connaissais pas vraiment s’est mis en route. Un grand sourire a illuminé mon visage et quelques larmes de joie ont coulé sur mes joues tant les paroles résonnaient en moi. Le premier couplet dit :
Ma vie s’écoule en un chant sans fin
Au-dessus des terrestres lamentations ;
J’entends un cantique doux et lointain
Qui salue une nouvelle création.
Au travers des conflits et du chaos
J’entends la musique résonner ;
Elle trouve, dans mon âme, un écho.
Comment pourrais-je cesser de chanter ?
(Pauline T., no 533, adapt. © CSBD)
J’ai toujours aimé prier avec des cantiques, car chanter est pour moi un moyen très naturel de ressentir la présence de l’Ame, Dieu, et d’exprimer les qualités de l’Ame. Entendre ces paroles de vérité mises en musique a rendu le message encore plus puissant et m’a apporté un immense réconfort.
La phrase « Comment pourrais-je cesser de chanter ? » m’a vraiment touchée, car elle semblait parfaitement applicable à ce que je traversais. J’ai compris qu’elle voulait dire : « Comment pourrais-je cesser d’exprimer la joie de Dieu ? » Je savais que c’était impossible, car la joie est une qualité de Dieu qui fait toujours partie de moi. Je me suis immédiatement sentie en paix et calme.
Très vite, je me suis sentie de nouveau bien et je suis retournée aux répétitions, sachant que je pouvais me concentrer sur ces pensées : « Comment pourrais-je cesser de chanter ? » et « Comment pourrais-je cesser d’exprimer la joie de Dieu ? ».
Le reste de la semaine a été plein de joie, de rires et de chants !
