Il y a plusieurs décennies, alors que j’étais en première année à l’université, j’ai ressenti tous les symptômes de la grippe. Je séjournais dans la famille de mon futur mari, et j’étais prise de nausées et en proie à de fortes douleurs dans tout le corps.
En fin d’après-midi, ma future belle-mère a insisté pour me conduire à l’infirmerie de l’université. Je ne m’y suis pas opposée car je ne voulais pas qu’ils soient inquiets, et je savais qu’ils avaient l’impression de faire ce qui était nécessaire pour prendre soin de moi.
A l’infirmerie, on m’a donné un calmant et je me suis immédiatement endormie. Le lendemain matin, je me suis réveillée avec les mêmes symptômes : toujours des vertiges, la nausée et des frissons. J’ai réalisé que je devais faire un choix et que personne ne pouvait le faire à ma place. Je pouvais passer plus de temps à l’infirmerie, et peut-être même rater les cours, les répétitions au théâtre et manquer à mon travail, ou bien m’appuyer sur la Science Chrétienne que j’avais étudiée tout au long de l’année.
Mon frère cadet avait déjà contracté deux fois la grippe. La première fois, il avait passé près de deux semaines à l’hôpital, ce qui n’était pas inhabituel à cette époque. Mais l’année suivante, ma mère a décidé de s’appuyer sur la prière en Science Chrétienne, et cette fois-là, mon frère a été guéri en moins de 24 heures.
En songeant à cela, j’ai opté pour la prière et j’ai signé une décharge pour quitter l’infirmerie. Je suis retournée à pied jusqu’à ma chambre d’étudiante, déterminée à m’appuyer sur Dieu pour être guérie.
J’avais assisté à l’école du dimanche de la Science Chrétienne et j’ai soudain ressenti de la joie à l’idée de mettre en pratique les idées que j’avais apprises. Plus tôt dans la semaine, j’avais lu la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, qui contient des citations de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy. Chaque énoncé précis pour contrer les symptômes se trouvait là, dans la leçon. Dieu est bon. Dieu n’a jamais créé aucun mal d’aucune sorte, y compris la maladie. J’ai nié que mon corps ait été attaqué par un virus. Le seul pouvoir est Dieu, le bien. J’ai lu tant de belles vérités dans la Bible et dans Science et Santé que j’ai été inondée de pensées pleines d’inspiration. J’ai commencé à vraiment sentir que je suis le reflet de Dieu, une expression de la Vie, de la Vérité et de l’Amour. J’ai reconnu et apprécié l’amour que j’avais ressenti de la part de ceux qui m’avaient conduite à l’infirmerie et des infirmières qui m’y avaient accueillie. J’étais également très reconnaissante de me souvenir du changement que la Science Chrétienne avait apporté à ma mère et à mon frère.
Je me suis dit qu’un Dieu bon ne permettrait jamais que la douleur ou l’inactivité empiètent sur mon expérience universitaire. Alors que je lisais et que je priais tout au long de cette journée, tous les symptômes se sont dissipés. Je n’ai eu aucun problème à dormir paisiblement cette nuit-là sans prendre de médicament. Le lendemain, j’ai relu les idées qui m’avaient été si utiles et je me suis identifiée aux paroles du cantique 51 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne, qui commence ainsi :
Entendement, divin Potier,
Puissants sont Tes travaux !
La pensée est, pour l’Ouvrier,
L’argile sans défaut.
Façonné par l’Eternel Dieu
Qui le voulut parfait,
L’homme est pur, noble, harmonieux,
Son immortel reflet.
(Mary Alice Dayton)
J’ai réalisé que mes propres pensées avaient été transformées par les nombreuses belles idées provenant de l’Entendement divin, Dieu, et j’ai su que j’étais guérie. La seule chose qui restait à faire, c'était d'exprimer ma gratitude pour le fait que Dieu a créé l’homme « pur, noble, harmonieux ». Je n’oublierai jamais la joie que j’ai ressentie, ce lundi matin il y a de longues années, en retournant en cours et aux répétitions de théâtre en parfaite santé.
Vicki Turpen
Albuquerque, New Mexico, Etats-Unis
