L’année dernière, j’ai souffert d’un problème à la bouche. C’était une gêne permanente qui m’empêchait de manger et de boire. A cette même période, j’étais inquiète à l’idée d’assister à une réunion qui devait se tenir prochainement.
En priant, je me suis rendu compte que cet événement provoquait en moi un sentiment d’impatience et d’irritation. Afin de changer cette attitude déplaisante, j’ai prié pour mieux comprendre que l’homme – qui est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme il est écrit dans le premier chapitre de la Genèse – ne possède que des qualités semblables à celles de Dieu, telles que le désintéressement, la patience et la gentillesse. J’ai également compris que je devais faire davantage confiance à Dieu dans chaque aspect de mon existence – passé, présent et futur – que j’en étais capable, et qu’il me fallait renoncer à tout désir d’orchestrer ma vie en faisant appel à ma propre volonté ou de manière égocentrique.
Pendant quelques jours je n’étais pas très à l’aise, puis cette pensée saisissante m’est venue alors que je priais : si tes sentiments ne sont pas désintéressés, alors tu ne peux pas appeler cela de l’amour. Je savais que j’aimais ceux qui participeraient à cet événement, mais je ne pouvais pas dire honnêtement que j’étais libérée de toute pensée et de tout sentiment égocentriques.
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