J’étudie depuis toujours la Science Chrétienne, aussi ai-je eu beaucoup de belles guérisons physiques grâce à l’application des vérités enseignées dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. L’une de ces guérisons en particulier est pour moi une source d’inspiration depuis longtemps.
Un soir, il y a plus de 33 ans, je suis tombé très malade. Je n’arrivais pas à manger et je souffrais de douleurs internes aiguës. J’ai appelé la praticienne de la Science Chrétienne qui m’avait aidé dans le passé à résoudre d’autres problèmes et je lui ai demandé un traitement par la prière. Ma femme, également scientiste chrétienne, priait avec moi.
Avec calme et confiance, la praticienne m’a fait part de nombreuses idées spirituelles précieuses. Elle m’a rappelé notamment que Dieu est Tout. Pendant plusieurs heures au cours de la nuit, je me suis efforcé de méditer ces idées et je me suis accroché à des vérités simples que j’avais apprises à l’école du dimanche, mais la douleur était telle que tout ce que je pouvais dire ou penser était : « Dieu est Amour. »
A un moment donné, la douleur a empiré et j’ai eu peur de mourir. Dans cet instant de peur extrême, j’ai appelé la praticienne pour lui dire que j’envisageais d’appeler les urgences pour être soulagé de la douleur. Cette démarche m’était étrangère car je m’en étais toujours remis à Dieu pour me maintenir en bonne santé, grâce à la prière en Science Chrétienne. Avec beaucoup d’amour, de douceur et de compassion, la praticienne m’a expliqué qu’elle ne pouvait pas donner de traitement spécifique fondé sur la Science Chrétienne si je m’en remettais à la médecine. Je le savais, puisqu’il s’agit là de deux méthodes de traitement fondées sur des bases différentes.
J’ai compris sa démarche, car je connaissais la déclaration de Mary Baker Eddy à la page 167 de Science et Santé : « La chair et l’Esprit ne peuvent agir ensemble, pas plus que le bien ne peut coïncider avec le mal. Il n’est pas sage de vaciller et de s’arrêter à mi-chemin, ni de s’attendre à travailler également avec l’Esprit et la matière, avec la Vérité et l’erreur. » A ce moment-là, j’étais tellement accablé par la douleur que j’ai remercié la praticienne et demandé à ma femme d’appeler les urgences.
Avant que ma femme n’ait pu téléphoner, j’ai entendu très distinctement une « voix », ou un message-ange, qui disait : « Tu es l’image de l’Amour (Dieu). » La clarté de cette pensée m’a surpris. Pendant un instant, j’ai compris pourquoi l’image de l’Amour était aussi parfaite que Dieu, et j’ai vu que je ne pouvais pas être moins que parfait.
Je me souviens alors avoir pensé à peu près ceci : « Je suis scientiste chrétien depuis toujours. J’ai vu le pouvoir de guérison de la vérité. J’ai été guéri grâce à ma compréhension et à ma mise en pratique de la Science Chrétienne. »
Tout à coup, j’ai cessé d’avoir peur de ne pas survivre à cette attaque douloureuse. Ce verset des Psaumes m’est venu à l’esprit : « Je me glorifierai en Dieu, en sa parole ; Je me confie en Dieu, je ne crains pas ce que la chair peut me faire. » (psaume 56:4, d’après la version King James) Ce passage de Science et Santé également : « Ce n’est qu’en s’appuyant radicalement sur la Vérité que l’on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit. » (p. 167) Je savais que je voulais m’en remettre à Dieu pour être guéri. J’ai demandé à ma femme de ne pas appeler les urgences.
J’ai rappelé la praticienne pour lui demander de reprendre son travail de prière. Jusque-là elle ne m’avait pas donné de traitement spécifique puisque je lui avais demandé de ne plus prier pour moi. Mais elle avait prié d’une manière générale pour comprendre qu’un enfant de Dieu ne peut jamais être séparé de son identité en tant que reflet de l’Ame, Dieu, et que l’Entendement divin gouverne tout.
Je l’ai écoutée exposer des idées spirituelles pendant plusieurs minutes, et nous avons exprimé notre gratitude pour le fait que la pratique de la Science Chrétienne est efficace et guérit bel et bien. J’ai raccroché en sachant que la guérison était en train de se produire. Au bout d’un quart d’heure, la douleur s’est estompée et, au bout d’une demi-heure, je me suis senti libéré et en parfaite santé.
Je réfléchis souvent à la puissance avec laquelle cette Science divine a renversé la pensée mesmérique qui tentait de me convaincre que le mal, la douleur ou toute forme d’inharmonie étaient aussi réels et puissants que l’omnipotence de Dieu. Je suis très reconnaissant du traitement métaphysique de la praticienne. Je suis également convaincu que ma décision de prendre position et de m’en remettre de tout mon cœur à la Vérité a été décisive dans cette guérison. C’est comme si ma confiance dans le pouvoir de guérison de Dieu, soutenue par la ferme détermination de la praticienne, avait dissous la peur intense que j’avais ressentie.
Cette guérison a eu lieu en 1990, et ces symptômes n’ont jamais réapparu. Je suis très reconnaissant envers tous les praticiens dévoués et les membres d’église qui, chaque jour, soutiennent sans relâche la cause de la Science Chrétienne.
Wally Dingee
Palm Coast, Floride, Etats-Unis
