Un matin, en me réveillant, j’ai constaté que je ne pouvais ni me lever, ni me servir de mes bras et de mes jambes, qui étaient parcourus de tremblements. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait et j’avais très peur. Ma femme ne se sentait pas capable de me porter jusqu’à la voiture pour m’emmener à l’hôpital. Je lui ai dit que ce ne serait pas nécessaire. Je voulais m’en remettre totalement à Dieu et au traitement métaphysique.
Avec son aide, et en m’appuyant sur une chaise, j’ai pu marcher jusqu’au salon où je me suis assis. J’ai alors demandé à ma femme de consulter le répertoire du Christian Science Journal, publication sœur du Héraut, pour trouver le numéro de téléphone d’une praticienne de la Science Chrétienne que je connaissais. Comme je n’étais pas capable de tenir le téléphone sans trembler, elle a composé le numéro et mis le haut-parleur.
J’ai parlé avec la praticienne, qui a tout de suite prié pour moi et m’a assuré de la toute-puissance de Dieu, qui gouverne le corps. Je me souviens qu’elle m’a aussi dit que ce problème n’était qu’un rêve éveillé de l’existence mortelle et qu’il ne fallait pas croire le témoignage des sens matériels. Seul ce que Dieu, ou le sens spirituel, nous dit est vrai. Elle m’a demandé de la rappeler une heure plus tard.
Ma femme s’est alors assise à mes côtés, et j’ai passé en revue les nombreuses guérisons que j’avais entendues lors des réunions de témoignage à l’église ou que j’avais lues dans les périodiques de la Science Chrétienne. J’ai surtout pensé aux nombreux cas guéris par Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne, qui sont relatés dans ses biographies.
J’ai appelé la praticienne au bout d’une heure. A ce moment-là, je pouvais marcher en traînant les pieds et tenir le téléphone assez longtemps pour composer moi-même son numéro. Nous avons encore parlé et elle m’a demandé de rappeler un peu plus tard, ce que j’ai fait. A ce moment-là, je pouvais marcher normalement et j’avais retrouvé le contrôle sur tous mes membres.
Puis elle m’a demandé de la rappeler plus tard dans la journée. A ce moment-là, j’ai pu lui dire que tout était parfait, qu’il ne me restait plus qu’à vaincre la peur de ce genre de problème. Elle m’a expliqué que lorsque surgissaient des pensées de peur, je pouvais continuer de savoir que cette expérience n’était qu’un rêve, sans réalité ni pouvoir.
Nous étions un mercredi. Pour me réconforter, j’ai passé le jeudi à lire la Leçon biblique que l’on trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, ainsi que des articles du Journal. Le vendredi, je suis allé jouer ma partie de golf habituelle sans la moindre séquelle. Cet état ne s’est jamais reproduit.
Je suis plein de reconnaissance envers la Science Chrétienne, les praticiens et les publications, pour l’illumination spirituelle et la Vérité curative qu’elle nous apporte.
Alan Mitchell
Orange, Nouvelle-Galles du Sud, Australie
