Par une belle journée, je faisais une randonnée avec des amis dans une magnifique forêt de séquoias. Vers la fin de la randonnée, nous sommes arrivés à un endroit où il y avait beaucoup de racines apparentes, et il fallait surveiller chacun de nos pas pour éviter de trébucher. Alors que nous marchions, j’ai été distraite pendant un moment et soudain je suis tombée violemment sur le sol. C’est arrivé si vite que je ne me suis pas rendu compte que j’avais trébuché avant de me retrouver par terre.
Immédiatement la pensée qui m’est venue est une phrase que Mary Baker Eddy avait dite à un membre de sa maison : « Affirmez chaque jour qu’il n’y a pas d’accidents, pas d’âge, pas de maladie, pas de mort. » (Nous avons connu Mary Baker Eddy, édition augmentée, tome I, p. 469) J’ai aussitôt déclaré que dans la totalité de Dieu, le bien, il ne peut y avoir d’accidents. Par conséquent, dans la création de Dieu, personne ne peut être exposé à un accident.
Je me suis relevée en assurant à mes amis que j’allais bien et j’ai continué à marcher. J’étais reconnaissante pour leur soutien silencieux, sans faille et empreint de prière. J’avais très mal au pied, apparemment il était tordu ; suite au choc violent, mon genou était également douloureux et les paumes de mes mains saignaient.
J’ai continué à prendre position en affirmant que l’Entendement tout harmonieux, Dieu, ne connaît pas les accidents, et j’ai rejeté des pensées comme : « Je me demande si mon pied va enfler ? » et « Est-ce que je pourrai mettre une chaussure demain ? » Il s’agissait de fausses suggestions basées sur un sens matériel de mon identité, et non sur les faits spirituels à mon sujet – et au sujet de tout le monde – en tant que reflet parfait de Dieu. J’ai affirmé qu’il n’y avait rien à craindre et j’ai chassé toute idée de blessure.
Aussitôt, je me suis sentie calme et paisible. Après quelques pas seulement, je me suis rendu compte que je n’avais plus mal au pied ni au genou. Puis j’ai regardé les paumes de mes mains, il n’y avait plus de marque ni de trace de sang. J’ai pensé : « C’est comme si ce n’était jamais arrivé ! » Et j’ai compris qu’en réalité, l’accident n’avait jamais vraiment eu lieu, car Dieu gouverne en permanence toute Sa création de manière harmonieuse.
Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « Lorsque la crainte disparaît, la base de la maladie a disparu. » (p. 368) En réfléchissant à ce qui s’était passé, il était clair que les suggestions de crainte qui m’étaient venues à l’esprit étaient fondées sur la croyance que les conditions matérielles dictent notre bien-être. Mais le fait de comprendre que la matière n’est pas créée par Dieu avait complètement éliminé la peur. Dès que j’ai rejeté la crainte parce qu’elle est sans fondement, les effets physiques ont disparu instantanément. Pendant le reste de la journée, j’ai pensé à cette guérison et à la vérité qu’elle démontrait.
Cette expérience m’a fait voir sous un jour nouveau comment mieux comprendre la totalité absolue de Dieu et mon être spirituel véritable. Je vois plus clairement que les accidents ne peuvent jamais se produire, car la toute-puissance de Dieu fait que nous sommes toujours entièrement protégés en toutes circonstances. Je suis si reconnaissante à Dieu pour Sa sollicitude à notre égard, et pour les témoignages de Sa bonté.
Lisa Jasper
Alameda, Californie, Etats-Unis
