Depuis que mon mari est à la retraite, nous prenons généralement la voiture ensemble lorsque nous nous déplaçons. Il conduit sur de longues distances, tandis que j’effectue les courts trajets pour faire les courses. Une fois par mois, il me conduit chez différents scientistes chrétiens, qui bénéficient des soins d’une nurse de la Science Chrétienne. Ils se trouvent à une heure et demie de route de chez nous. Je leur lis la Leçon biblique tirée du Livret trimestriel de la Science Chrétienne, puis mon mari revient me chercher.
Récemment, mon mari devait surveiller les travaux de construction de notre maison et il n’était pas disponible pour me conduire. Les prévisions météorologiques annonçaient des orages pour toute la semaine. Si j’étais contente que l’orage mette fin à la sécheresse que nous subissions depuis plusieurs mois, l’idée de conduire sous la pluie ne m’enchantait guère. Je n’avais plus l’habitude de conduire sur de longs trajets et je n’avais pas emprunté d’autoroute depuis un certain temps. Comme j’avais un peu peur de doubler les gros camions, je me suis mise à prier. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » (p. 494) J’avais certainement besoin de me libérer de mon anxiété et de me sentir en sécurité sur la route.
Le matin de mon départ, il ne pleuvait pas et j’ai donc pu conduire sans difficulté. En revanche, au retour il tombait une pluie battante, de gros camions me doublaient de chaque côté, ce qui rendait la visibilité très difficile. C’est alors que je me suis souvenue de ce que m’a dit un jour une praticienne de la Science Chrétienne. Lorsqu’elle conduit, elle sait que le conducteur est l’Esprit, le véhicule la Vérité, et la route l’Amour. L’Esprit, la Vérité et l’Amour sont des synonymes de Dieu que l’on trouve dans la Bible. Lorsque cette idée m’est venue, cela m’a réconfortée de savoir que Dieu maîtrisait parfaitement la situation. J’ai réalisé que Dieu n’était pas mon copilote, mais qu’Il est mon pilote ! C’était tout ce dont j’avais besoin ! Même si la pluie ne s’est pas arrêtée, la peur a disparu et je me suis sentie libérée. Les trombes d’eau ont continué à tomber, mais je ne me suis pas laissée décourager. J’ai chanté des cantiques qui m’ont apporté du réconfort. A une dizaine de minutes de la maison, le soleil a percé les nuages, à mon grand soulagement.
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