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Pour les enfants

Tout est bien quand on aime

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 20 juin 2022


Käthy était une petite fille qui habitait en Suisse. Cela faisait plusieurs fois maintenant qu’elle faisait l’aller et retour entre sa maison et la boulangerie du quartier.  Elle avait le visage triste et les yeux pleins de larmes. Elle avait perdu l’argent que sa maman lui avait donné pour acheter une boule de pain de campagne.

Sa maman lui avait dit de faire très attention, car c’était la dernière pièce qui lui restait, et son papa ne rentrait du travail qu’à midi. A présent Käthy n’avait plus rien pour acheter le pain, et ses quatre frères attendaient pour prendre leur petit déjeuner, car ils devaient partir à l’école une heure avant elle.

Käthy fixait désespérément le pain et les viennoiseries à travers la vitrine du boulanger. Et puis elle s’est souvenue que sa mère lui avait appris que Dieu est Amour, qu’Il est toujours là, prêt à nous aider. Elle s’est alors mise à prier : « Aide-moi, mon Dieu, aide-moi ! » Elle a également répété ce qu’elle avait appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne : « L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 494) Sa monitrice disait souvent : « Tout est bien quand on aime suffisamment. »

Ah, pourquoi avait-elle joué dans la rue et désobéi à sa maman qui lui avait demandé de se rendre directement chez le boulanger ! C’est en jouant qu’elle avait perdu la pièce de monnaie. Comme elle s’en voulait ! Mais elle s’est souvenue à nouveau de la phrase prononcée par sa monitrice de l’école du dimanche d’une voix douce : « Tout est bien quand on aime suffisamment. » Aimait-elle ? Elle s’est alors rappelé que sa maman disait souvent : « Etre fâché, c’est cesser d’aimer. »

Käthy voulait aimer. Son visage triste s’est éclairci. Elle savait qu’elle aimait sa maman, et elle avait vraiment voulu lui obéir. N’avait-elle pas descendu les escaliers sans courir, sans glisser sur la rampe ? Elle avait ouvert la porte du jardin qu’elle avait ensuite doucement refermée derrière elle sans passer par-dessus. Elle aimait son papa et ses frères. Elle aimait la boulangère et le policier au coin de la rue, ainsi que toutes les personnes qui descendaient juste à l’instant du tramway, devant la boutique. Oh oui, elle aimait, et donc tout irait bien. Elle s’est sentie en paix et proche de l’Amour divin.

Tandis qu’elle réfléchissait ainsi, elle a aperçu une petite dame aux cheveux blancs bouclés comme ceux de sa grand-mère, qui hésitait à traverser la rue. Elle portait deux paniers. Ne faisant ni une ni deux, Käthy l’a rejointe, a pris l’un des paniers et l’a aidée à traverser la rue jusqu’au tramway.

« Quelle gentille petite fille tu fais ! », a dit la dame, et elle a glissé quelque chose dans sa main. Lorsque Käthy a ouvert sa main, une petite pièce de monnaie brillait à l’intérieur, exactement comme celle qu’elle avait perdue. Surprise, elle a murmuré timidement : « Oh, merci, mon Dieu ! Merci ! » A présent, elle avait l’argent pour acheter le pain.

Lorsqu’elle est rentrée chez elle, la cuisine embaumait la bonne odeur du chocolat chaud. Sa maman était en train de remplir les grands bols jaunes des frères de Käthy. Elle lui a dit : « Tu en as mis du temps, il me semble, Käthy. »

« Oui maman, je sais, et je te dirai pourquoi », a répondu Käthy. Elle a attendu impatiemment d’être seule avec sa maman pour lui raconter ce qui s’était passé. Après quoi, elle lui a dit : « Dieu m’a tout de suite aidée dès que j’ai été vraiment sûre d’aimer, non ? »

Après l’avoir écoutée attentivement, sa maman lui a répondu : « Oui, ma chérie, notre Père céleste est toujours proche, et toujours prêt à nous aider, mais il fallait d’abord que tu cesses de t’en vouloir. Ce n’est qu’en aimant que nous sommes proches de l’Amour divin. » Et puis elle lui a expliqué qu’on a toujours tort de s’exciter et de se mettre en colère, car on en oublie d’être obéissant. Elle lui a fait remarquer qu’il n’était pas juste d’être en colère, même contre soi-même, car en étant furieux ou troublé, on ne peut pas refléter l’Amour.

On ne reflète l’Amour qu’en aimant, et aimer signifie être doux, gentil, obéissant, calme et prévenant. Sa maman lui a cité ces versets bibliques : « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal. » (I Corinthiens 13:4, 5)

« Maman, est-ce que cela veut dire que lorsque j’aime et que je prouve que je suis vraiment l’enfant de Dieu, qui est toujours le reflet de l’Amour, je ne peux pas oublier d’obéir et d’être gentille ? »

« C’est exactement ce que cela veut dire, ma chérie », a répondu sa maman.

Le dimanche après-midi, Käthy et sa maman sont allées faire une belle promenade le long du lac. Elles se sont réjouies ensemble de voir le ciel bleu, le soleil, les montagnes et les arbres, qui se reflétaient dans l’eau paisible. « C’est un reflet parfait ! », a remarqué sa maman.

Peu de temps après, le passage d’un gros bateau a créé des vagues qui se rapprochaient de plus en plus de la rive.

« Le beau reflet a disparu ! », s’est exclamée Käthy.

« Sais-tu pourquoi ? » lui a demandé sa maman.

« Oui ! C’est parce que l’eau est agitée. »

Sa maman s’est alors appliquée à lui faire comprendre que, de même que l’eau ne doit pas être troublée mais calme et paisible pour donner de beaux reflets, ainsi nos pensées doivent rester calmes et paisibles pour refléter l’Amour, Dieu.

« Oh maman, je le comprends ! C’est comme l’autre jour, quand j’ai perdu la pièce. Mes pensées étaient troublées et je m’en voulais. Il fallait que je me calme pour pouvoir refléter l’Amour et m’approcher de Dieu pour qu’Il m’aide. »

Sa maman lui a souri et a dit : « Est-ce que tu comprends mieux maintenant ce que veut dire ta monitrice de l’école du dimanche quand elle répète : Tout est bien quand on aime suffisamment ? »

Käthy a répondu joyeusement : « Oui maman, je le comprends beaucoup mieux à présent. Ce n’est que lorsque je suis douce, aimante et obéissante que je peux refléter l’Amour et être heureuse. »

Ce soir-là, Käthy a fait cette prière : « Merci, mon cher Père-Mère Dieu, de m’avoir fait si bien fait comprendre pourquoi je peux Te refléter seulement quand je suis aimante. S’il-Te-plaît, fais que je ne l’oublie plus jamais. »

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