Cette guérison a eu lieu durant le semestre d’automne de ma première année d’études à l’université. Mais d’une certaine manière, elle a commencé au printemps de ma dernière année de lycée.
Au cours des mois précédant la date du baccalauréat, je désirais ardemment mieux me connaître en tant qu’enfant de Dieu, et laisser derrière moi l’anxiété et la pression quotidiennes dues au sentiment de ne pas être à la hauteur. Mon lycée était une école préparatoire privée assez dure, qui nous incitait à une compétition intense, et j’avais l’impression d’être juste dans la moyenne.
J’ai alors prié Dieu plus souvent et j’ai commencé à suivre les réunions de témoignage du mercredi soir à l’église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, que fréquentait ma famille. J’aimais beaucoup écouter la lecture composée de passages de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. J’aimais aussi entendre les témoignages donnés par l’assistance ; ils comprenaient toutes sortes de guérisons, dont certaines étaient spectaculaires. Je me rends compte aujourd’hui que, grâce à ce désir de mieux me connaître en tant qu’enfant de Dieu, je suis devenue plus calme, j’ai obtenu de meilleurs résultats scolaires, et mes relations sociales se sont améliorées également.
En première année d’université, j’avais déjà le réflexe de m’appuyer sur Dieu en toute chose. Cela m’a permis de me faire beaucoup de nouveaux amis et de m’épanouir dans mes études. La vie en général m’offrait davantage de possibilités, et ma compréhension de Dieu en tant que Parent et guide aimant continuait de croître. Cette compréhension grandissante de ma tendre relation à mon Père-Mère Dieu a joué un rôle majeur dans ma guérison de la rougeole.
En octobre de ma première année universitaire, j’ai eu ce qui ressemblait à des symptômes grippaux accompagnés d’une forte fièvre. Je suis restée au lit, en pensant que ça allait s’arranger. Cependant, j’étais de plus en plus faible, et ma camarade de chambre s’est inquiétée. Elle m’a vivement conseillé d’aller à l’infirmerie du campus pour avoir de l’aide. J’ai accepté, mais comme je pouvais à peine marcher, deux amies ont dû me soutenir en chemin. D’après l’infirmière qui m’a examinée, je présentais les symptômes de la rougeole.
Quand j’étais petite, mes parents me faisaient vacciner car ils tenaient à ce que nous soyons en totale conformité avec les lois sanitaires en vigueur dans notre Etat. C’est pourquoi un tel diagnostic m’a étonnée. L’infirmière m’a demandé de contacter mes parents, ce que j’ai fait et, pour la première fois de ma vie, j’ai également appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour qu’elle prie pour moi. J’ai choisi une personne qui habitait à proximité de ma faculté, ce qui s’est avéré être un bienfait immense. Des inspecteurs sanitaires sont venus confirmer le diagnostic. On ne m’a donné aucun médicament, mais j’ai dû observer une quarantaine, et tout le monde sur le campus a été prévenu.
Tout de suite après avoir passé mes deux appels téléphoniques, j’ai perdu connaissance et je suis restée dans cet état pendant près de 24 heures, avec quelques brefs moments d’éveil. Chaque fois que je reprenais connaissance, je voyais la praticienne de la Science Chrétienne assise à mon chevet, en train de prier. J’ai entendu et retenu simplement l’idée puissante que Dieu est Amour. Le concept de ma vraie identité en tant qu’enfant précieuse et bien-aimée de Dieu s’était si bien ancré dans ma pensée avant cette maladie qu’il était naturel pour moi d’entendre ce message et de m’y abandonner avec la confiance d’un enfant, tout en ayant le soutien des prières de la praticienne, de mes parents et de mes amis.
La vérité que Dieu est Amour était tout ce dont j’avais besoin pour guérir. Quand j’ai repris tout à fait conscience le lendemain, j’étais complètement guérie. J’avais ressenti de façon tangible le pouvoir de transformation de l’Amour présent là même. C’était le sens le plus pur de mon unité avec l’Amour, Dieu, qui m’avait créée, prenait soin de moi et préservait ma vie.
Lorsque l’infirmière m’a vue marcher librement dans la chambre le lendemain, elle m’a examinée. Je n’avais plus aucune marque sur le dos, plus de fièvre, ni aucun autre signe de la maladie. J’avais hâte de retrouver ma vie active d’étudiante. Après une semaine de quarantaine, un inspecteur sanitaire de l’Etat est venu me voir ; il a déclaré que j’étais en bonne santé et que je pouvais retourner dans ma chambre universitaire. Cette guérison a également eu un effet merveilleux : aucun autre cas de cette maladie censée être contagieuse n’a été signalé sur le campus, cette année-là, et personne ne s’est inquiété cette année-là à ce sujet.
En progressant dans ma compréhension et ma pratique de la Science Chrétienne pour moi-même et, à présent, pour mes enfants, j’ai appris que seul le Principe divin, l’Amour, guérit. Notre tâche consiste à être un transparent pour l’Amour divin, libre de toute croyance matérielle à la contagion et aux virus, et aux autres croyances à des lois physiques. Les lois spirituelles de Dieu, qui incluent la santé, l’harmonie, la plénitude et l’amour, sont les seules lois à agir véritablement dans notre vie à tous, et elles sont constantes et parfaites. Nous pouvons affirmer chaque jour avec confiance, instant après instant, ce que Christ Jésus a enseigné, et céder à la vérité de cette affirmation de Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science du Christ : « Ce qui agit par une croyance aveugle n’est ni la Science ni la Vérité ; ce n’est pas non plus la compréhension humaine du divin Principe guérisseur, tel qu’il fut manifesté en Jésus, dont les humbles prières étaient des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité – de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité de l’homme avec la Vérité et l’Amour. » (Science et Santé, p. 12)
Audrey Whitfield MacKenzie
Dallas, Texas, Etats-Unis
