Je ne cesse d’entendre les autorités dire, en ce qui concerne la Covid-19, que ce sont les chiffres qui nous disent véritablement comment les choses se propagent, comment les hôpitaux peuvent faire face, et quand il sera possible de revenir à la normale de façon sûre. J’apprécie l’attention systématique apportée à la façon de traverser cette pandémie aussi rapidement et sûrement que possible, mais il est cependant trop facile de se laisser fasciner, et effrayer, par ces chiffres.
Au regard de cela, je me sens poussée à partager une guérison que j’ai eue il y a des années, et qui m’a aidée à faire la lumière sur un chiffre d’une autre sorte, mesurant l’influence que Dieu exerce sur nos vies.
L’école de mon petit-fils, Collin, faisait face à une épidémie de grippe. Une lettre avait été envoyée aux parents, qui disait : « Soixante-cinq pour cent des enfants sont absents de l’école ; surveillez votre enfant pour voir s’il présente des symptômes, et gardez-le à la maison le cas échéant jusqu’à ce qu’il soit guéri. » En conséquence, ma fille a gardé Collin à la maison le lendemain, car il était fatigué et fiévreux au réveil. Mais, comme elle devait aller travailler, j’ai pris Collin chez moi.
J’ai pensé à un passage que j’aime dans la Bible. Le Psaume 91 nous assure que nous sommes en sécurité en Dieu, qui est Amour divin, et notre conscience de cette réalité spirituelle nous met à l’abri de la maladie et des blessures. Nous pouvons en faire l’expérience concrète lorsque nous écoutons les pensées spirituelles et pures de Dieu, qui est aussi Entendement divin. Ces pensées nous aident à connaître l’unité, la totalité, la bonté et l’harmonie de toute la création de Dieu. Elles nous éveillent à la vision spirituelle de la création, à la façon dont Dieu voit chacun de nous, c’est-à-dire comme des idées spirituelles qui sont toujours en sécurité dans l’Entendement divin.
J’ai été inspirée par ces idées et, à l’heure du déjeuner, Collin a pu manger de la soupe. Lorsque sa maman est venue le chercher en fin d’après-midi, il a bondi joyeusement vers la voiture, libéré de tout symptôme.
Mais juste après le départ de Collin, je me suis soudain sentie assez malade, souffrant des mêmes symptômes que lui, et j’ai été obligée de m’assoir. J’ai protesté de tout mon cœur contre l’idée que les soignants pouvaient en quelque sorte être punis pour avoir exprimé l’amour de Dieu envers les autres. L’amour de Dieu est puissant et il guérit – plus puissant que n’importe quelle maladie.
Puis, ce chiffre de 65% contenu dans la lettre de l’école est revenu à ma pensée. Il m’est apparu que, comme le déclare la Bible, Dieu est tout-puissant, c’est-à-dire qu’il n’est pas suprême à 35% seulement, mais à 100%. Un passage de la seconde Epitre de Paul aux Corinthiens parle de « renverser » tout ce qui « s’élève contre la connaissance de Dieu », et d’amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ. » (10:5) Dans mes prières, je défendais véritablement mon droit de connaître ce que Jésus connaissait, et qui occasionnait de telles guérisons, ainsi que mon droit d’accéder à la compréhension qu’avait le Christ de la totalité de Dieu. Et j’ai refusé de marginaliser Dieu en considérant l’Entendement divin comme un simple secours potentiel auquel on ne pouvait faire appel qu’avec un vague espoir.
J’ai ressenti, au sein d’une belle inspiration, la certitude que Dieu, le bien, est à 100% le pouvoir à l’œuvre dans notre vie, et j’ai vu que c’est le chiffre le plus important et le plus significatif à prendre en compte, parce que le niveau de cette autorité divine implique que la bonté divine seule détermine véritablement notre santé. Une phrase dans notre livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, affirme : « La totalité de Dieu constitue Son unicité. » (p. 267) Ce livre, écrit par Mary Baker Eddy, dit également de nous tous, en tant que création de Dieu : « De même qu’une goutte d’eau est une avec l’océan, un rayon de lumière un avec le soleil, de même Dieu et l’homme, le Père et le fils, sont un dans l’être. » (p. 361) Au sein de notre unité spirituelle avec notre Père céleste, Dieu, notre santé est parfaite.
A ce moment-là, je me suis levée. J’ai été entièrement guérie durant les dix minutes pendant lesquelles j’avais prié. J’ai continué de préparer le dîner, et j’ai passé une soirée normale.
Même si nous restons chez nous, à l’abri, pour soutenir les efforts visant à lutter contre la pandémie de coronavirus, nous pouvons demeurer « sous l’abri du Très-Haut » (psaume 91:1), le seul Dieu, dont la puissance est véritablement à 100%. Les soignants qui sont en première ligne, les patients, et ceux qui font de leur mieux pour être utiles, ne sont pas impuissants. Grâce à la prière, chacun de nous peut devenir plus conscient de cette réalité spirituelle : l’amour de Dieu enveloppe, réconforte, rassure et soutient toujours tout le monde, en tout lieu.
