Lorsqu’un syndrome grippal apparemment virulent a traversé le district scolaire de mes enfants, ma fille est revenue un jour du lycée avec les symptômes de la grippe. Alors que je l’aidais à se coucher, un verset poétique très réconfortant et familier est venu à ma pensée : « Tu ne seras pas atteint ». (psaume 91:7)
Je savais par expérience que les promesses et les conseils de la Bible n’étaient pas réservés aux temps anciens ni à un groupe de personnes en particulier. Au contraire, la capacité infinie qu’a Dieu de nous aider s’applique à tout le monde, en tout temps.
Nous nous sommes donc immédiatement tournées vers Dieu par la prière. C’était une chose naturelle pour nous, à cause des nombreuses guérisons que notre famille avait eues au fil des ans en s’appuyant sur la compréhension de Dieu.
J’ai commencé par lire la Leçon biblique hebdomadaire qui se trouve dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, lequel est constitué de passages de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy. Le sujet de la Leçon de cette semaine était : « Vie ». Ma fille et moi avons été particulièrement touchées par ce verset : « Ne crains rien, homme bien-aimé, que la paix soit avec toi ! Courage, courage ! » (Daniel 10:19)
Ma fille s’est rapidement endormie paisiblement. Pendant qu’elle dormait, j’ai continué à prier.
L’un des enseignements fondamentaux de la Science Chrétienne est l’idée basée sur la Bible que nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ce Dieu n’est pas un être physique. Au contraire, Dieu est Amour, Vérité, Entendement et Vie – entièrement spirituel et bon. L’amour de Dieu nous anime, nous guide et nous maintient dans Sa voie parfaite. Et Dieu nous aime, nous Ses enfants, d’un amour sans limite, qui est exprimé en chacun de nous.
Comprendre l’amour de Dieu a des conséquences pratiques. Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, a écrit un article intitulé « Contagion », qui se trouve dans son livre Ecrits divers 1883-1896. Elle y envisage ce qui se passerait « si seulement les hommes voulaient croire que le bien est plus contagieux que le mal, puisque Dieu est omniprésence », et « si seulement les prédicateurs voulaient orienter dans ce sens la foi en Dieu et la foi en l’Entendement plus qu’en toute autre influence gouvernant la réceptivité du corps ».
Et elle conclut : « Ainsi la foi de l’humanité en l’existence des maladies contagieuses diminuerait merveilleusement ; et la foi dans le pouvoir qu’a Dieu de guérir et de sauver l’humanité augmenterait dans la même proportion, jusqu’à ce que la race humaine tout entière jouisse d’une meilleure santé, devienne plus sainte, plus heureuse, et qu’elle vive plus longtemps. » (p. 229)
Quelle promesse ! Et elle a une base profonde. La seule chose véritablement « contagieuse » dans le royaume de Dieu est la bonté, parce que tout ce qui est différent du bien ne vient pas de Dieu. La maladie n’a donc aucune légitimité et ne peut exister chez les enfants de Dieu. J’ai trouvé un sentiment de liberté dans cette idée que ma fille et ses camarades de classe ne pouvaient pas « attraper » autre chose que le bien qu’ils exprimaient les uns envers les autres.
Pour moi, la beauté de la prière réside dans sa vocation à remplir ma conscience de la lumière et de l’amour de Dieu. Lorsque cela se produit, le problème ne semble plus effrayant ni insurmontable. A l’inverse, il perd son pouvoir de m’effrayer ou de me pousser à croire que je suis impuissante, parce que je vois plus clairement que le problème ne fait pas réellement partie de notre véritable être spirituel. Et cela ouvre la voie à une guérison tangible.
C’est ce qui s’est produit cette nuit-là. Alors que j’entrevoyais la perfection de la création de Dieu, y compris l’individualité spirituelle de ma fille en tant que fille de Dieu, j’ai vu l’incapacité de toutes sortes de maladie à être transmises d’un enfant de Dieu à un autre. J’ai ressenti une confiance renouvelée dans la promesse de Dieu de nous protéger, et dans Sa capacité à le faire. Non seulement ma famille et moi, mais le monde entier.
Lorsque ma fille s’est réveillée le lendemain matin, elle allait parfaitement bien ; à tel point que le lycée a accepté son retour. Personne d’autre dans la maison n’a été contaminé. De plus, il y a eu un revirement très net de la situation dans son ensemble, pour lequel j’ai été reconnaissante.
J’ai été touchée par la façon dont de nombreuses personnes ont pris soin de notre localité durant cette période, que ce soit par la prière ou d’une autre manière. Et je suis particulièrement reconnaissante d’avoir été témoin et d’avoir ressenti un peu de la puissance et de la capacité qu’a Dieu d’aider tout le monde. Ainsi que l’écrit le psalmiste : « Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies ». (psaume 91:10,11)
Laurie Toupin
Brookline, New Hampshire, Etats-Unis