Comme beaucoup d’autres, j’ai été ému par la récente vague de révélations émanant de personnes ayant subi des agressions sexuelles – en général des femmes, mais pas uniquement. Beaucoup s’exprimaient pour la première fois.
Ces révélations récentes ont vu le jour dans le cadre d’un débat politique aux enjeux importants. Comme d’autres observateurs dans le monde, je me suis intéressé aux implications concrètes et morales de ces événements. Cependant, j’ai été de plus en plus sensible à un sujet qui s’invitait discrètement dans les débats, à savoir l’acceptation générale selon laquelle une expérience traumatisante laisse des traces permanentes. Face à l’accumulation de ces révélations, j’ai clairement vu tout le bien que pourrait en tirer un grand nombre de personnes si cette seule hypothèse n’influait plus sur leur existence. Sachant, comme je l’ai appris en Science Chrétienne, qu’on peut s’affranchir des conséquences d’un passé dramatique, je désirais ardemment que d’autres connaissent cette libération.
Il ne s’agit pas de nier la continuité des problèmes que connaissent tant de personnes qui ont survécu à un traumatisme, notamment les victimes de différentes sortes de violence et d’actes terroristes, ainsi que les vétérans de l’armée. Beaucoup se sentent prisonniers de la colère, de l’anxiété et d’une honte imméritée sans voir aucune issue, mais certains ont trouvé le moyen de sortir de ce labyrinthe mental, grâce à une libération spirituelle qui ne dépend pas des pensées, des paroles ou des actes d’autrui. Cette libération dépend d’un fait spirituel établi pour toujours, à savoir la relation immuable que nous avons tous avec notre Créateur. La Science Chrétienne explique que ce Créateur est l’Entendement divin, et que notre véritable identité est la manifestation de cet Entendement. Là même où semble se manifester une crainte et une colère profondes, nous pouvons nous éveiller à cette identité, qui est consciente de la bonté éternelle de Dieu, comme le souligneMary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L’homme et son Créateur sont corrélatifs en Science divine, et la vraie conscience n’a connaissance que des choses de Dieu. » (p. 276)
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