On lit dans l’un des cantiques de Mary Baker Eddy : « Nourris-nous de ton pain vivant car la Vie est Amour. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 387) J’ai prouvé dans ma vie la vérité de ces paroles. A une certaine époque, alors que j’étais militaire, j’ai travaillé comme agent infiltré dans le cadre d’une enquête sur des affaires internes. On m’avait placé dans le service en question où j’étais le seul témoin. Je devais prouver que des bordereaux subissaient des modifications de nature frauduleuse, et si possible saisir les marchandises au moment même du vol.
Pendant toute cette période, je devais également conduire deux fois par semaine un semi-remorque. A différentes reprises, le camion et la remorque frigorifique ont été sabotés. Une autre fois, c’est notre véhicule familial qui a été également saboté, sans que personne n’ait été blessé lors de ces incidents. J’ai donc été placé sous protection militaire.
Alors que je me trouvais avec quatre ou cinq des hommes de l’équipe, j’en suis venu à ressentir physiquement la haine qui flottait dans l’air comme un brouillard. On m’avait également demandé de poursuivre en justice un ami dont la famille était très proche de la mienne.
La situation en était arrivée à un point tel que j’ai demandé à un praticien de la Science Chrétienne de m’aider par la prière. C’est à peu près à cette époque que je suis tombé malade et que, deux jours plus tard, j’ai dû m’aliter. Je n’ai ressenti aucune crainte lors de cette épreuve, excepté durant un bref moment : un soir tard, j’ai commencé à perdre conscience avec la réelle impression de quitter mon corps. En une fraction de seconde, j’ai eu un sursaut : sentant le froid de la mort m’envahir, j’ai refusé l’idée que j’étais sur le point de mourir. La vérité citée tout au début de ce témoignage s’est imposée à ma conscience et je me suis senti revenir. J’étais allongé, incapable de bouger, lorsqu’il m’est venu à l’esprit un message angélique extrait de Science et Santé avec la Clé des Écritures : « Elevez-vous dans la force de l’Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien. » (p. 393) Obéissant à cet ordre, je me suis levé, je ne sais comment, mais ce dont je suis sûr, c’est qu’au moment où j’ai atteint la porte de la chambre, j’étais guéri.
Cette guérison d’une attaque violente de la maladie a eu aussi pour effet de dissiper une grande partie de la haine dirigée précédemment contre moi.
Quelques jours plus tard toutefois, un samedi matin, je contrôlais les entrées des livres de comptes à propos d’une marchandise faisant l’objet de vols fréquents. Seul depuis environ quarante-cinq minutes, je me suis rendu, avec mes vêtements de tous les jours, dans une chambre froide dont la température descend jusqu’à vingt degrés au-dessous de zéro, afin de vérifier la marchandise en question. J’ai laissé la porte extérieure entrebâillée et la porte intérieure du sas ouverte. Alors que je me trouvais au fond en train de faire l’inventaire, j’ai entendu la porte intérieure claquer. Immédiatement, j’ai crié pour avertir de ma présence dans la chambre froide tout en me dirigeant vers la porte. Au moment où j’atteignais la porte extérieure, j’ai entendu le verrou se fermer et j’ai compris que j’étais enfermé à l’intérieur.
J’ai crié et tapé sur la porte, parvenant à l’ouvrir de quelques millimètres, mais la gâche ne se débloquait pas. Au bout de trois ou quatre tentatives, j’ai compris que le responsable, quel qu’il soit, savait que j’étais enfermé. Comme je savais que personne ne viendrait ici jusqu’au lundi matin, j’ai appelé Dieu au secours. J’ai fermé la porte intérieure et, ayant déjà très froid, je me suis recroquevillé dans un coin. Je me suis mis à prier pour trouver une solution, car j’étais sûr que l’Entendement divin me révélerait ce qu’il me fallait savoir et faire.
J’ai médité sur cette déclaration de Mary Baker Eddy : « Les bonnes pensées sont une armure impénétrable ; ainsi revêtus, vous êtes complètement à l’abri des attaques de l’erreur, quelle qu’en soit la nature. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 210) Je savais que seules des pensées justes pouvaient provenir de l’Entendement divin puisque Dieu seul est la source de tout bien. Cela m’a amené à penser à Dieu en tant qu’Amour : comment Dieu nous protège, nous dirige, nous guide dans toutes les actions justes. Je savais que celui qui m’avait enfermé était également sous l’influence de l’Amour. C’est alors que le nom de cette personne m’est venu à l’esprit si clairement que je me le suis dit à haute voix. Je ne le haïssais pas, j’étais incapable de le haïr. Cet homme essayait de préserver sa liberté de la seule manière qu’il croyait possible, et j’ai ressenti une réelle compassion à son égard.
Un peu plus tard (ce devait être l’après-midi), j’ai entendu quelqu’un derrière la porte. J’ai cogné sur le verrou pour avertir la personne que j’étais à l’intérieur, mais la porte était trop épaisse pour que l’on m’entende même en criant. La personne est partie, puis elle est revenue dix minutes plus tard pour déverrouiller la porte. Il s’agissait de l’homme qui m’avait enfermé.
Plus tard, à l’époque de son procès, il m’a avoué qu’il avait voulu que je meure, car il pensait qu’en me supprimant il serait libre. Il a ajouté que sous l’impulsion d’un pouvoir inexplicable, il s’était senti forcé de revenir, de rentrer dans le bureau pour prendre les clés et me libérer, totalement contre sa volonté.
Lors de l’enquête et du procès qui ont suivi, je n’ai pas eu à témoigner personnellement contre qui que ce soit.
C’est grâce à des expériences de ce genre, à des guérisons physiques, au privilège de pouvoir me rendre utile aux autres, notamment comme membre d’église, et tout simplement à la joie d’être chaque jour un scientiste chrétien, que je suis de plus en plus reconnaissant à l’égard de la Science Chrétienne.
George D. Wallett
Fort Worth, Texas, Etats-Unis
Je suis heureuse de corroborer le témoignage de mon mari. J’étais présente lors de sa maladie, et j’étais également dans la voiture avec nos enfants au moment où elle a été sabotée. Nous avons été merveilleusement protégés. Notre famille avait également été placée sous protection lorsque nous étions sur la base militaire. J’étais au courant de chacun des évènements qui ont eu lieu.
La présence de la Science Chrétienne dans mon foyer me remplit d’une profonde gratitude.
Ruth Wallett