J’aimerais dire combien je suis reconnaissante d’avoir obtenu des guérisons en Science Chrétienne durant toute ma vie. Je ne saurais imaginer la vie sans la Science Chrétienne. Déjà dans ma petite enfance, chaque fois que je ne me sentais pas bien, j’apportais « les livres » (la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy) à ma mère et lui demandais de m’en lire des passages. Et à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, on m’a enseigné comment prier pour moi-même. Cela m’a été utile durant toutes ces années, et cela m’a apporté beaucoup de guérisons et une grande protection. J’ai fait des progrès spirituels tout au long de ma vie et je continue d’apprendre des leçons spirituelles chaque jour.
Il y a presque deux ans, j’ai remarqué une grosseur importante, très vilaine, sur le haut de ma jambe. Heureusement, ce n’était douloureux qu’au toucher. J’ai donc mis un pansement par-dessus pour éviter le frottement avec les vêtements. Forte des guérisons que j’avais obtenues au cours de mon existence, j’étais confiante dans le fait que cette grosseur serait également guérie. Dans mes prières, j’ai déclaré qu’il était impossible que j’aie ou que j’exprime quoi que ce soit qui ne vienne pas de Dieu, le bien. Je savais que cette grosseur ne venait pas de Lui. J’étais créée à l’image et à la ressemblance spirituelles et parfaites de Dieu.
Au fil des jours, j’ai lu de nombreux articles inspirants dans les périodiques de la Science Chrétienne, ce qui m’a aidée à maintenir mes pensées vers l’Esprit, Dieu. Un éditorial soulignait le fait que la Science Chrétienne nous encourage à « écouter afin de savoir comment l’Amour divin fournit les outils spirituels illimités de l’inspiration, non seulement pour résoudre un problème particulier, mais également pour nous éveiller à une nouvelle compréhension de notre identité et de notre héritage spirituels en tant qu’enfants de Dieu » (Scott Preller, « Etre la meilleure réponse aux besoins du monde », Le Héraut, mars 2017.) Ces idées ont eu une profonde résonnance en moi.
Cependant, les jours passaient sans que je remarque de changement physique, et pour ne rien arranger, des plaies douloureuses sont apparues sur la même jambe. J’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne afin qu’elle prie pour moi, car j’étais perturbée le tableau matériel que je voyais chaque fois que je devais changer le pansement recouvrant la grosseur. Je ne cessais de me poser des questions de ce genre : « D’où vient cette chose horrible ? Je sais que Dieu ne l’a jamais créée, car Il ne connaît que le bien, alors qu’est-ce que j’ai pu penser pour mériter ça ? » C’était là des pensées qui n’apportaient rien.
J’étais parfois tentée d’aller montrer cette « chose » à un médecin pour avoir son diagnostic, mais je savais que, comme le souligne Science et Santé : « Le diagnostic physique de la maladie – puisque l’entendement est forcément la cause de la maladie – tend à produire la maladie. » (p. 370) Aussi, face à cette tentation, je déclarais que Dieu est le seul pouvoir et que la guérison vient de Dieu, l’Esprit, et non par des moyens matériels. Cela m’a aidée à continuer d’avoir confiance dans le fait de m’appuyer sur la Science Chrétienne.
Je discutais régulièrement avec la praticienne. Elle débordait de cette inspiration qui vient de l’Amour divin et me suggérait également la lecture d’articles aux idées curatives.
Au fil des mois, ma conviction que seul Dieu pouvait vraiment guérir et rendre joyeux est devenue plus forte. Je me suis sentie encouragée par ces paroles d’un cantique : « Debout, ô peuple ! Du pays / Que tous les faux dieux soient bannis ! » (Violet Hay, Hymnaire de la Science Chrétienne, no 12) Ces paroles m’ont rappelé opportunément que je devais prendre position en faveur du fait que Dieu seul, non la matière, peut guérir.
Durant cette période, beaucoup d’autres cantiques de la Science Chrétienne, ainsi que les émissions de radio, les témoignages publiés dans les magazines papier de la Science Chrétienne, et Science et Santé et la Bible, m’ont également apporté un grand soutien. Une merveilleuse vérité relevée dans Unité du Bien de Mary Baker Eddy m’a été très utile. Je priais tous les jours à partir de cette vérité. Evoquant ce « sens mortel et matériel qui ne voit pas Dieu », l’auteure écrit : « Ce sens erroné de substance doit céder à Sa présence éternelle, et ainsi se dissoudre. » (p. 60) Le mot « dissoudre » m’a particulièrement frappée. J’ai compris que c’était ce faux sens matériel de substance dans son ensemble qu’il fallait dissoudre en cédant à la présence de Dieu.
Je me revois lire dans mes notes personnelles que « l’inquiétude est une négation du Christ ». Au lieu de succomber à l’inquiétude et à la crainte, je savais que je devais écouter Dieu plus profondément et réfléchir spirituellement pour que mes pensées se soumettent aux pensées de Dieu. Dieu nous connaît et nous aime. Il veille sur chacun de nous comme un père veille sur Son précieux enfant. Dieu est la loi de mon être. Je pouvais remplacer l’inquiétude et la crainte par la confiance dans la loi de l’amour de Dieu envers moi et envers tous.
Tandis que je méditais toutes ces belles vérités et que j’élevais ma pensée vers l’Esprit, je me suis renforcée dans ma conviction que l’entendement mortel n’avait aucun empire sur moi et qu’il n’existe rien d’autre que le tendre gouvernement de Dieu. Je savais vraiment que Dieu est le seul pouvoir. J’ai compris clairement que le tableau matériel était un mensonge, une illusion.
Dix-huit mois après son apparition sur ma jambe, la grosseur a disparu un matin, et avec elle les plaies douloureuses. J’étais totalement libre ! J’étais – et je suis toujours – extrêmement reconnaissante de la bonté de Dieu, sachant qu’Il est toujours là pour moi et pour tout le monde.
Dolly Orth Moore
Shillington, Pennsylvanie, Etats-Unis
