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Pour les jeunes

Comment j’ai traité le mal du pays

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 4 novembre 2019


Je me souviens encore de mon enthousiasme. Je venais d’être accepté dans un internat aux Etats-Unis, et de recevoir la documentation. Mais j’avais très peur d’avoir le mal du pays.

J’avais déjà été interne au Kenya, mon pays d’origine, pendant presque un an, et j’avais souffert assez souvent de l’éloignement – au point que mon école m’avait autorisé à rentrer occasionnellement à la maison pour le week-end. Et là, j’étais sur le point de déménager à des milliers de kilomètres, où je n’aurais ni le réconfort de mes parents ni la possibilité de revenir à la maison.

Je me disais que je n’aurais probablement pas le mal du pays parce que mon frère et ma sœur ainés étaient dans le même internat aux Etats-Unis, et qu’aucun des deux n’avait souffert de ce genre de problème. Cependant, ils n’en avaient pas non plus souffert lorsqu’ils étaient internes au Kenya, donc ce n’était pas vraiment rassurant.

Mes inquiétudes face au mal du pays me dérangeaient tellement que j’avais l’impression qu’elles m’empêchaient de me réjouir à l’idée de fréquenter une nouvelle école, si proche de mes frères et sœurs. Mais Jésus n’a-t-il pas promis que personne ne pourrait nous enlever notre joie ? « Nul ne vous ravira votre joie », nous a-t-il assuré. (Jean 16:22) Je voulais ressentir cette joie puissante et permanente, parce qu’elle vient de Dieu. Mais comment faire ?

Mes parents m’avaient toujours soutenu dans mon combat contre le mal du pays, mais j’ai compris que c’était désormais à moi de comprendre plus profondément que « ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu ». (Romains 8:38,39) Savoir que je ne pourrais jamais être séparé de Dieu, l’Amour divin, ou jamais être seul alors que l’Amour s’exprime partout, m’a aidé à trouver la paix et finalement à retrouver mon enthousiasme d’aller dans ma nouvelle école.

Lorsque le jour de quitter la maison est arrivé, un ami et moi avons dit au revoir à nos amis et à notre famille, et nous sommes partis prendre notre avion. J’ai réalisé qu’il y avait là une opportunité de discipliner ma pensée, parce que je sentais qu’une légère peur de souffrir du mal du pays tentait de s’y introduire. Mais les pensées craintives et inquiètes ne viennent pas de Dieu, car Dieu est bon, donc, je pouvais vraiment rejeter toutes les pensées qui n’étaient pas bonnes. Si une pensée n’émane pas de l’Amour, elle n’est pas vraie et n’a pas le pouvoir de déterminer ce que je ressens ou ce que je vis.

Ce fut un long voyage, mais nous sommes finalement arrivés. J’étais ravi de voir mon frère et ma sœur, et je me suis fait des amis en un rien de temps. Mais le plus important, c’était le sentiment que l’Amour était vraiment là, peu importe où et avec qui je me trouvais.

Je vis dans cet internat aux Etats-Unis depuis plus d’une année désormais, et je m’y sens bien, heureux, et complètement libre de tout mal du pays. Merci, mon Dieu.

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