En regardant par la fenêtre, mon amie a remarqué un sentier qui s’enfonçait dans la forêt sombre. Il l’attirait. Il semblait dire : « Prends ce chemin et tu reverras ton amie. » Elle venait de perdre quelqu’un qui lui était très cher, et ce sentier était tentant car il semblait offrir une solution. Si elle mourait aussi, elle serait de nouveau avec son amie.
« J’ai vu que je pouvais faire un choix, m’a-t-elle confié. J’ai choisi de ne pas suivre ce sentier. Je voulais vivre. »
C’était du vécu, mais notre capacité de choisir de suivre un chemin menant vers l’obscurité est une bonne métaphore pour le traitement de la maladie mentale. Quel que soit le nom qu’on lui donne, dépression, anxiété, comportement compulsif ou autre chose, vous avez peut-être déjà dû y faire face vous-même ou vous connaissez quelqu’un qui l’a affrontée. Si nous sommes attirés vers l’un de ces sentiers, nous avons peut-être l’impression de ne pas pouvoir résister.
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