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Pourquoi vieillir ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 6 août 2018


L’ancienne ville italienne de Ravenne, située à quelques milles de l’Adriatique, était protégée contre l’invasion par une étendue d’eau peu profonde, à travers laquelle un chenal était indiqué par des poteaux qui pointaient au-dessus des eaux. Lorsqu’un ennemi menaçait du côté de la mer, on retirait ces poteaux, et la ville était à l’abri de ses ennemis qui ne trouvaient aucun chenal sûr par lequel s’approcher.

Tout au long de notre expériences humaines, on trouve les poteaux indicateurs des évènements et des anniversaires dont le retour marque le passage des années. Ces poteaux ne sont pas plantés par le temps. Nous les plantons nous-mêmes, ignorants ou insouciants du fait que nous ouvrons ainsi un chenal où l’ennemi - que l’on appelle les limites de l’âge - pourra passer, venant de la mer des croyances humaines. Le passage des années est une croyance mortelle, qui est absolument en dehors du domaine de l’Entendement infini, où un jour est comme mille ans. La tendance de l’habitude et de la coutume est de nous faire admettre certains changements, physiques et mentaux, et de faire que nous nous y attendions à mesure que s’écoulent les années. Jusqu’à un certain point, certain ou incertain, ces changements sont censés produire une amélioration chez la personne, amenant la force et le développement du corps et de l’entendement. Mais, après qu’on est arrivé à la maturité, cette croyance louable est graduellement remplacée par la croyance néfaste à la détérioration et à la décrépitude.

Le scientiste chrétien ne trouve aucune autorité dans sa religion qui lui permette d’accorder foi ou légitimité à de telles croyances. Il sait que l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu n’a aucune part dans l’accroissement ni dans la décadence ; qu’il a toujours existé au point de la perfection, et qu’il y restera toujours. Il sait que l’homme, possédant tout bien, ne manque de rien, et, attendu que son héritage de bien est éternel, il ne pourra jamais en perdre la moindre parcelle, soit par l’âge, soit par quelqu’autre invention de l’adversaire. L’homme, dans la Science Chrétienne, n’a donc aucune raison de craindre le passage des années, car elles devraient lui apporter la sagesse, et ne peuvent rien lui enlever sauf ce qu’il est tout disposé à abandonner. Mais en raison de l’insouciance ou de l’indifférence des mortels à l’égard de la vraie relation de l’homme à Dieu, ils enfoncent continuellement de nouveaux poteaux pour indiquer à l’ennemi une voie par laquelle entrer. Ils marquent chaque nouvel anniversaire avec une solennité toujours grandissante et on les voit souvent regarder en arrière, comparer ce dont ils ne se croient plus capables actuellement avec ce qu’ils faisaient autrefois si bien, et implanter ainsi des signes de l’âge là où il ne devrait pas y en avoir.

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