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« La Science Chrétienne pratique et efficace »

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 6 janvier 2017

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de mars 1964


Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, adresse à ses élèves cette invitation (Ecrits divers, p. 206) : « Tandis que vous cheminez et soupirez parfois après le repos “près des eaux paisibles”, méditez cette leçon de l’amour. Apprenez-en le but ; et dans l’espérance et la foi, là où les cœurs se rencontrent et sont mutuellement bénis, buvez avec moi l’eau vive de l’esprit de ce qui est le but de ma vie : imprégner l’humanité de la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace. » L’eau que nous devons boire n’est ni croupie ni stagnante, c’est une eau vive, douce et qui miroite en jaillissant des profondeurs de l’infinité. Nous ne sommes pas invités à la boire seuls, mais avec elle, car elle dit « buvez avec moi ». Tandis que nous partageons l’esprit de ce qui est le but de sa vie – « imprégner l’humanité de la véritable récognition de la Science Chrétienne pratique et efficace » – nous sentons la présence de son grand amour, savoir l’Amour divin qui se reflète dans l’amour de notre Leader pour toute l’humanité.

Mary Baker Eddy savait que, pour comprendre et accepter la Science Chrétienne, le monde devait la comprendre et l’accepter, elle. Aujourd’hui, l’humanité a grand besoin d’acquérir un concept plus clair et plus élevé de Mary Baker Eddy. Reconnaître le révélateur, c’est reconnaître la révélation ; ne pas croire au révélateur, c’est ne pas croire à la révélation. Jésus savait combien il est important d’apprécier à sa juste valeur le porte-parole de la Vérité. Lors d’un discours relaté dans l’Evangile selon Matthieu (chapitre 16), il rejeta ce que le monde pensait de lui, et ouvrit les yeux de ses disciples afin qu’ils regardent par dessus la personne pour discerner la divinité du Christ. De même, lorsque nous évaluons notre Leader, nous devons porter nos regards par dessus la personne pour discerner la divinité de la Science qu’elle a révélée. On ne peut séparer Mary Baker Eddy de la Science qu’elle a découverte. On ne peut comprendre la Science sans la comprendre, elle aussi. On ne peut pas davantage la comprendre sans acquérir en même temps une compréhension plus claire de la Science.

Faisant allusion aux épreuves et aux souffrances qui l’ont menée à sa grande découverte, Mary Baker Eddy explique qu’elle a été préparée par la grâce de Dieu. Elle retraduit toutes ses épreuves en amour. Pourtant, d’un point de vue humain, elle a connu des privations et d’immenses chagrins. Si les expériences de la vie nous semblent amères, ne pouvons-nous voir, nous aussi, que l’Amour nous prépare à une œuvre plus élevée et plus sainte ? Nous devons comprendre que cette Science est la révélation finale et que Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, est le livre d’étude complet de cette Science, et ce pour tous les temps.

Quel est le secret du ministère de guérison de notre Maître révélé à Mary Baker Eddy ? Qu’a-t-elle découvert ? Quelque chose que Jésus prouva, mais que le monde n’avait pas perçu, pas même les plus grands penseurs, et qui remua l’entendement charnel en profondeur : le néant de la matière.

Mary Baker Eddy a compris ce que Jésus voulait dire en définissant Dieu en tant qu’Esprit (voir Jean 4:24). Elle a reconnu que l’Esprit est omnipotence, le seul pouvoir en tout lieu, qu’il est omniprésence, la seule présence, qu’il est omniscience, la seule Vérité ou véritable connaissance, ce qui implique forcément le néant, l’inexistence, de la matière.

Mary Baker Eddy a découvert que Dieu est l’Entendement, et que, par conséquent, tout ce qui existe doit exister dans l’Entendement, comme une manifestation de cet Entendement. Elle a ainsi ramené la matière à une fausse croyance, à une manifestation supposée d’un entendement supposé, une illusion. Elle a compris que si l’on supprime cet entendement erroné, on supprime la matière, car sans entendement pour la former et la connaître, la matière n’aurait ni forme, ni substance, ni vie, ni intelligence ; en d’autres termes, elle n’existerait pas. La compréhension de ce point est essentielle à la pratique de la Science Chrétienne.

Il n’y a pas de contradictions, pas d’incohérences, dans les écrits de notre Leader. Dans une langue de toute beauté et des hauteurs d’une pure inspiration, elle nous montre les choses de l’Esprit, et, avec le projecteur pénétrant de la Vérité, elle expose le néant de la matière et nous explique comment le démontrer. Si Mary Baker Eddy avait ignoré les prétentions du mal, la révélation n’aurait pas été énoncée correctement et elle n’aurait pas résisté aux assauts de l’entendement mortel. Tant qu’il reste en croyance une prétention du mal, la Vérité doit continuer de la nier.

La Science Chrétienne repose sur un Principe unique d’où émane une loi unique. Le Principe et son opération sont infaillibles. La Science Chrétienne n’a pas de dérivés, elle n’a pas besoin d’être perfectionnée. Il est inutile de l’altérer.

L’appel du clairon de la « Science Chrétienne pratique et efficace » est : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. » (Matthieu 10:8) C’est un appel à l’action. Cet appel était si important aux yeux de notre Leader qu’elle l’a inclus dans le sceau de la croix et de la couronne, qui figure officiellement sur tous ses écrits publiés.

La découverte de notre Leader n’est pas une théorie intellectuelle. Ce n’est pas le produit de la raison humaine, mais une pure révélation, le résultat d’une quête assidue de la Vérité. Après avoir été guérie, elle a compris qu’elle avait découvert la loi spirituelle qu’elle cherchait. Mais il lui a fallu poursuivre sa quête, et quand la raison et la révélation ont coïncidé, elle a atteint des hauteurs divines. Chaque scientiste chrétien doit marcher sur ses traces, et dans un certain sens, il doit découvrir par lui-même le Principe de la guérison. Une bonne maîtrise intellectuelle de la lettre de la Science Chrétienne ne suffit pas. C’est l’esprit qui guérit, or Mary Baker Eddy nous avertit que l’esprit ne touche l’humanité que par degrés successifs. Il nous faut travailler à cette fin, prier, chérir cet esprit et le vivre.

Mary Baker Eddy s’attendait à ce que tous les scientistes chrétiens accomplissent des guérisons. Les premiers chrétiens guérissaient. La force de notre mouvement réside dans son ministère de guérison. Dans le Manuel de l’Eglise, sous le titre « La guérison supérieure à l’enseignement » (art. XXX, sect. 7), notre Leader insiste sur la pratique de chaque membre de cette Eglise. Tous sont concernés. Cela exige de chacun une purification radicale, une sincérité des plus profondes et une démonstration quotidienne.

Ce qui caractérisait le ministère de notre Maître, ce qui l’identifiait, lui, en tant que Messie, c’étaient ses guérisons, la preuve qu’il disait vrai. Les guérisons étaient la substance même de son ministère. La foule se pressait pour le voir parce qu’il irradiait l’amour. A propos du Christ, la Vérité, qu’il démontra, Mary Baker Eddy déclare (Ecrits divers, p. 200) : « Le maître Métaphysicien comprenait que l’omnipotence est Tout pouvoir ; parce que l’Esprit était pour lui Tout-en-tout, la matière était manifestement une erreur de prémisse et de conclusion, alors que Dieu était la seule substance, la seule Vie et la seule intelligence de l’homme. »

A ceux qui étaient prêts à le suivre, Jésus dit : « Il faut que vous naissiez de nouveau. » (Jean 3:7) Et à son propre sujet, il déclara : « Le prince du monde vient. Il n’a rien en moi. » (Jean 14:30) Il ne faisait rien de lui-même ; il savait que c’était le Père qui accomplissait les œuvres. Il ne répondait pas à l’erreur, il n’en avait jamais peur, il n’était jamais hypnotisé par elle, jamais consterné par son énormité, jamais déconcerté par son apparente ténacité. Il était certain de sa domination parce qu’il était sûr de ne faire qu’un avec Dieu. La spiritualité de sa pensée le protégeait et lui donnait son pouvoir. Cette spiritualité était le Christ grâce auquel il discernait avec une exactitude scientifique l’erreur qu’il détruisait et remplaçait par le fait spirituel, prouvant ainsi que rien n’était présent en dehors de Dieu et de Son idée. Il démontra la portée pratique et la Science du christianisme qu’il enseignait.

En ce siècle, notre Leader bien-aimée a été la praticienne de la guérison par excellence. Sa révélation s’est accompagnée de guérisons spirituelles. Grâce à l’œuvre de sa vie, les églises protestantes s’intéressent comme jamais auparavant à la guérison chrétienne. Il est vrai qu’elles essayent surtout de guérir spirituellement sur une base matérielle, en mélangeant les médicaments avec le pouvoir de l’Esprit, alors qu’il est impossible d’y parvenir sur une telle base. Mais elles ont l’ardent désir d’un christianisme qui guérit. 

Les écrits de notre Leader contiennent de très nombreux témoignages de son œuvre de guérison, de même que les biographies véridiques qui lui ont été consacrées. Il était aussi naturel pour elle d’accomplir des guérisons que pour le soleil de briller. De même que Jésus, elle ne se laissait jamais hypnotiser par les sens matériels. Elle démontrait le pouvoir, la présence et la totalité de l’Esprit. Sa révélation a mis au jour les œuvres du magnétisme animal qui, jusque-là, étaient restées secrètes. Elle a découvert la subtilité du mal et prouvé son néant. Elle nous a appris à prier.

La Science Chrétienne nous montre la nécessité de faire face, de contrer avec la Vérité, non seulement les défauts évidents que l’on a en soi, mais aussi les croyances latentes à la sensualité, à la crainte, à la luxure – toutes ces erreurs subtiles dont l’entendement mortel prétend qu’elles demeurent en sommeil, invisibles et pratiquement ignorées dans notre mentalité. Cette croyance latente que la vie est dans la matière doit être vaincue en chacun de nous. Nous devons orienter le projecteur de la Vérité vers l’intérieur, non en vue d’une introspection morbide, mais avec la pénétration de l’Ame afin que l’Amour puisse graver dans la compréhension et le cœur sa précieuse image. Le travail métaphysique que tout scientiste chrétien doit accomplir chaque jour pour lui-même doit inclure une prière sincère et fervente pour la purification de soi.

Dans la mesure où l’on comprendra la Science Chrétienne, le désir de recourir à des méthodes matérielles pour guérir, et de s’en remettre à la fois à la matière et à l’Esprit, disparaîtra. La Science Chrétienne ne peut occuper une place secondaire dans notre existence. Nous sommes scientistes chrétiens d’abord et avant tout, et définitivement. Le Christ, la Vérité, doit être suprême dans nos affections comme dans notre vie.

Si nous voulons boire avec notre Leader « l’eau vive de l’esprit » de ce qui est le but de sa vie, notre concept de l’Eglise doit s’approfondir sans cesse jusqu’à saisir la signification divine et l’idée spirituelle de l’Eglise, savoir l’Eglise universelle et triomphante, qui émane du cœur de la divinité. Nous devons voir dans l’Eglise qu’elle a fondée l’expression humaine de cet idéal. Ainsi sommes-nous en mesure de revendiquer pour notre Eglise la bénédiction de notre Maître lorsqu’il déclara : « Sur cette pierre [le Christ reconnu par Pierre] je bâtirai mon Eglise, et... les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18) Ses paroles sont infaillibles, sa promesse est perpétuelle.

L’Eglise Mère et ses filiales représentent l’œuvre de Fondatrice de Mary Baker Eddy. Elle a fondé son Eglise sur le roc de la Vérité. Elle a prié pour que ceux qui la suivraient dans cette voie puissent trouver au sein de cette Eglise un foyer et le ciel. En mettant le ciel en lumière dans notre travail d’église, nous trouverons ce foyer, et jouirons en permanence du réconfort, de la sécurité et du repos abondants que l’Amour accorde gracieusement.

Notre Leader a prévu les dangers qui menaçaient la société, et elle a compris le rôle qu’avait à jouer l’Eglise du Christ, Scientiste. Elle a également compris que l’Eglise exigeait de chaque membre loyauté et obéissance. C’est pourquoi elle nous a donné le Manuel de l’Eglise Mère, avec ses règles et ses statuts, ses tendres directives et ses précieuses mises en garde. L’article « Règles pour guider les membres » fait partie de ceux dont chaque membre doit tenir compte tous les jours. Dans sa première épître à Timothée, saint Paul définit l’ « église » comme « la colonne et l’appui de la vérité ». L’Eglise du Christ, Scientiste, a une mission prodigieuse à remplir, car la Science du christianisme doit devenir la religion et la thérapeutique universelles.

Mary Baker Eddy écrit dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées (p. 125) : « L’heure est venue ; l’épouse (la Parole) est parée, et voici l’époux ! » Puis elle pose cette question pertinente : « Nos lampes sont-elles prêtes et allumées ? »

Accepter l’invitation de notre Leader à boire avec elle « l’eau vive de l’esprit » de ce qui était le but de sa vie représente un formidable défi. Mais voyez les fruits : l’humanité sera bénie, ses affections seront enrichies par la démonstration de « la Science Chrétienne pratique et efficace ».

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