J’ai été élevée dans la Science Chrétienne. Mes parents et mes deux grands-mères ont suivi le Cours Primaire de Science Chrétienne. Mes deux grands-pères assistaient régulièrement aux services religieux d’une église de la Science Chrétienne. Enfant, j’ai été guérie à maintes reprises grâce à mes prières ou celles de mes parents. J’étais une enfant très remuante et généralement en bonne santé. J’ai aussi été témoin de guérisons magnifiques obtenues par d’autres scientistes chrétiens uniquement grâce à leurs prières ou j’en ai entendu le récit. Toutefois, je ne me rendais pas compte du trésor que j’avais entre les mains. Je m’imaginais que tout le monde était comme moi, en bonne santé, plein de force et heureux. Après avoir quitté la maison de mes parents cependant, j’ai été attirée par la voie médicale pour me soigner, obéissant à l’adage « l’herbe est toujours plus verte ailleurs ». Il me semblait en effet plus facile d’aller chez le médecin ou de prendre un cachet pour guérir un problème physique que de prier. Après avoir terminé mes études universitaires, j’ai passé un certain nombre d’années à recourir à la médecine en cas de besoin, même si je m’en remettais à la prière par la Science Chrétienne pour toute autre difficulté et pour mon inspiration spirituelle.
Durant cette période, les docteurs et les infirmières étaient tous très gentils et prêts à m’aider, mais je tombais malade de plus en plus fréquemment. J’ai commencé à souffrir d’allergies alimentaires, de migraines et d’autres douleurs. Le corps médical n’était pas toujours capable de m’apporter la protection ou le soulagement rapide dont j’avais bénéficié quand je m’en remettais à la prière pour guérir.
Finalement, au cours de cette période, une excroissance laide et douloureuse est apparue sur mon dos. Elle était là depuis six mois, et lors de ma visite médicale annuelle, mon médecin traitant a diagnostiqué une forme courante de cancer de la peau. Il m’a recommandé un dermatologue.
Je me suis mise immédiatement à prier pour moi-même, car c’était encore tout naturel pour moi de prier lorsque je faisais face à une grande difficulté. Deux semaines plus tard, j’ai pu voir le dermatologue qui a aussi déclaré que cette excroissance ressemblait à un cancer de la peau. On m’a fait une biopsie.
En attendant que reviennent les résultats de la biopsie, je me suis remise à étudier la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, ce qui m’a aidée à me concentrer sur Dieu et Son Christ qui guérit et à détourner ma pensée de la situation matérielle. Le Consolateur faisait de nouveau partie de ma vie. J’ai continué à prier comme je l’avais appris quand j’étais enfant, en me donnant un traitement par la Science Chrétienne.
Lorsque les résultats de la biopsie ont indiqué que tout était normal, le dermatologue m’a appelée personnellement en me demandant de revenir pour passer des tests complémentaires. Il pensait que les résultats de la biopsie étaient erronés. Il disait que, même si cette excroissance n’indiquait pas un cancer, ce n’était certainement pas normal, et il craignait que ce soit dangereux pour ma santé. J’ai refusé en le remerciant et en lui expliquant que j’allais m’en remettre à la prière pour guérir le problème. Ma réponse l’a beaucoup inquiété.
J’ai alors pris position mentalement en faveur de la guérison par la Science Chrétienne. J’ai continué à prier afin de mieux comprendre ma perfection dans l’Amour divin. J’ai vu que ce n’était pas la peau, mais « la grâce » qui m’enveloppait et me protégeait, comme l’indiquent les paroles anglaises du cantique de Mary Peters (voir Hymnaire de la Science Chrétienne, no 350, traduction @ CSBD). J’ai poursuivi mon étude nouvellement reprise de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne.
Je me suis rendu compte que ma situation tournait autour de la croyance qu’il pouvait y avoir un combat entre le mal et le bien, entre l’harmonie et la maladie. Quand j’ai compris que c’était une fausse croyance car Dieu, le bien, est omnipotent et ne peut être mis en difficulté par quoi que ce soit qui lui soit dissemblable, j’ai pu refuser que le mal ait le moindre pouvoir. Le bien est entièrement spirituel, sans aucun élément mauvais.
J’ai d’abord prié avec les idées qu’on trouve à la page 275 de Science et Santé : « Le point de départ de la Science divine est que Dieu, l’Esprit, est Tout-en-tout, et qu’il n’y a pas d’autre puissance ni d’autre Entendement — que Dieu est Amour, et par conséquent Il est Principe divin. » En quatre jours seulement, l’excroissance qui était apparue sur mon dos et qui me posait des problèmes depuis plusieurs mois, s’est détachée après avoir séché.
J’ai été guérie si rapidement grâce à la Science Chrétienne ! Au cours de ces quelques jours de prière, de nombreuses idées, certaines nouvelles, d’autres me revenant à la mémoire, m’ont permis de mieux comprendre le pouvoir qu’a le Christ de guérir. J’ai de nouveau ressenti la présence de la puissance et de l’amour divins dans ma vie. Ce qu’écrit Mary Baker Eddy à la page 567 de Science et Santé est très vrai : « Contre l’Amour, le dragon ne lutte pas longtemps, car il est tué par le Principe divin. La Vérité et l’Amour triomphent du dragon parce que le dragon ne peut lutter avec eux. Ainsi se termine le conflit entre la chair et l’Esprit. »
Une autre chose a sans doute contribué à cette guérison rapide et complète : j’ai pris fermement position en faveur du pouvoir de guérir du Christ et de la Science Chrétienne au sein de ma famille et parmi mes amis. J’ai commencé à assister aux services de l’église du Christ, Scientiste, la plus proche dont je suis devenue une membre active. Et j’ai invité mes collègues à l’église, à la salle de lecture et aux conférences. J’ai aussi donné des ouvrages sur la Science Chrétienne à ceux qui avaient besoin d’être encouragés ou à ceux qui se montraient réceptifs. Je n’étais plus tentée de croire qu’il existait quelque chose en dehors de Dieu qui soit plus rapide, plus facile à utiliser, plus efficace que le pouvoir du Christ qui guérit, ou qui lui soit équivalent.
Cette guérison est survenue il y a environ quinze ans, et le problème ne s’est jamais représenté. Les autres difficultés apparues lorsque je ne pratiquais pas pleinement la Science Chrétienne ont toutes été guéries rapidement et de manière permanente au moyen d’un traitement par la Science Chrétienne.
Je suis extrêmement reconnaissante de connaître la Science du Christ, reconnaissante à Christ Jésus d’avoir démontré et enseigné le pouvoir guérisseur du Christ, et à Mary Baker Eddy d’avoir découvert et fondé la Science Chrétienne. Praticienne de la Science Chrétienne depuis une dizaine d’années, j’ai été témoin de nombreuses autres guérisons magnifiques, et c’est avec une immense gratitude que j’ai fait part de ce que j’ai vécu.
