Avec fermeté et précision, Mary Baker Eddy demande que nous nous défendions journellement contre la suggestion mentale agressive, et il nous faut accéder à cette demande avec fermeté et précision (voir Manuel de L’Eglise Mère, art. VIII, sect. 6).
Nous nous défendons contre toute pensée qui s’oppose à la bonté de Dieu. Les pensées sensuelles, envieuses et haineuses s’opposent à Sa nature. Cependant, puisque Dieu est Tout et qu’Il est la seule puissance, le mal n’est rien et n’a aucun pouvoir. C’est en cela que réside notre défense. Il nous faut reconnaître que le mal n’est rien et ne pas nous laisser tromper en croyant qu’il a une identité. « Le mal n’a pas de réalité, affirme Mary Baker Eddy. Ce n’est ni une personne, ni un lieu, ni une chose, mais simplement une croyance, une illusion du sens matériel. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 71)
L’expression « suggestion mentale agressive » nous fournit une image saisissante de la nature présumée du mal. Il serait agressif, sûr de lui, insistant. Or, nous ne pouvons être ni agressés ni dominés quand nous comprenons que Dieu est indubitablement Tout. Le soi-disant agresseur n’a pas de lieu à envahir dans la totalité du bien, ne peut prétendre à une conscience dans l’infinitude de l’Entendement, n’a pas de surface matérielle à occuper dans l’omniprésence de l’Esprit et n’a aucune existence dans l’universalité de la Vie.
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