Témoignages
Les témoignages qui paraissent dans le Journal m'ont tellement aidée, que je ne puis m'abstenir plus longtemps de proclamer ma gratitude. Ce fut en 1907 que j'entendis parler pour la première fois de la Science Chrétienne, et que, poussée par la curiosité, j'assistai un matin au culte du dimanche dans une ville de bains de mer, où je me trouvais à ce moment-là.
Je sens que j'ai un message intéressant à donner à mes semblables, vu que j'ai passé la plus grande partie de ma vie entre 1902 et 1913 en prison. En 1902 je fus condamné à trois mois de prison dans la prison cantonale d'une grande ville de l'ouest, et je fus arrêté de nouveau le jour de ma sortie et condamné à être incarcéré pendant deux ans dans la maison centrale de force et de correction de l'état.
Je suis très reconnaissant de ce que la Science Chrétienne m'ait si grandement aidé sur le champ de bataille. Bien des fois j'ai été réconforté au sein des dangers et j'ai éprouvé la paix qui dépasse l'intelligence.
Je ne me suis pas adressée à la Science Chrétienne pour y trouver un soulagement physique, mais pour la régénération spirituelle et pour la paix qui dépasse l’intelligence. J’ai trouvé dans cet enseignement un réconfort merveilleux qui m’a aidée en toutes circonstances, tant mentales que physiques.
En repassant ma vie je me rends compte que dès ma plus tendre enfance j’étais toujours extrêmement nerveux. J’étais bien portant, très fort, et prééminemment actif, mais je ne savais me détendre.
C’est avec un sentiment profond de gratitude envers Dieu et aussi envers Mrs. Eddy que j’envoie ce témoignage.
C’est toujours avec joie que je rends témoignage de l’efficace curative de la Science Chrétienne, car je suis désireuse de donner aux autres le bien que j’ai reçu moi-même afin d’aider à quiconque est à la recherche de la santé et du bonheur. C’est grâce à l’étude constante et fervente de la Bible et de notre livre de texte “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mary Baker Eddy, que ces bienfaits m’ont été révélés.
Il y a environ cinq ans j’eus une maladie que sept médecins s’efforcèrent en vain de guérir. Lorsque j’avais, pour ainsi dire, abandonné tout espoir, un ami qui avait été guéri par la Science Chrétienne me conseilla d’en essayer, et, en dernier ressort, j’allai trouver un praticien qui me parla de l’amour de Dieu pour Ses enfants et qui me dit que Dieu n’envoie ni la maladie, ni les peines ni la mort, mais l’espérance, la vie et la santé, et il m’expliqua cette vérité nouvelle bien qu’ancienne que Jésus prêcha au peuple il y a presque deux mille ans.
Il y a environ huit ans je demandai pour la première fois le traitement de la Science Chrétienne. Tendant plusieurs semaines j’avais passé beaucoup de mon temps au chevet d’une sœur souffrant de la fièvre typhoïde.
Deux ans environ se sont écoulés depuis que j’ai trouvé le Principe divin de l’être qui nous purifie de tous les maux de la chair. Les paroles sont inadéquates à exprimer ma gratitude pour cette connaissance qui nous fut donnée par Mrs.