Témoignages
“Goûtez et voyez combien l'Éternel est bon! Heureux l'homme qui cherche en lui son refuge!” chantait le Psalmiste. Je sens que c'est mon devoir et mon privilège de témoigner du grand changement qui s'est opéré dans ma vie par l'enseignement de la Science Chrétienne.
J'ai souffert pendant six ans et demi de la tuberculose pulmonaire. Pendant ce temps je fis un stage de trois mois à l'hôpital de Genève, et un autre de sept mois à l'hôpital de Lausanne.
Il y a huit ans que j'ai renoncé aux docteurs et aux médicaments, et que j'ai commencé à me reposer sur l'Amour divin pour chacun de mes besoins. Mon cœur déborde de gratitude envers Dieu et envers notre chère Leader qui, par sa parole inspirée, a clairement expliqué à notre compréhension enténébrée cette grande vérité, qui bénit des milliers et des milliers de gens dans tout ce pays.
Je désire exprimer ma sincère gratitude pour les bienfaits de la Science Chrétienne. Il y a environ quinze ans, j'entendis parler de cette vérité curative pour la première fois.
Durant vingt-cinq ans environ, mon père était plongé dans la théosophie et les soi-disant sciences occultes, et, par lui, nous apprîmes tous plus ou moins à connaître ces enseignements. Il en résulta que la santé de ma mère fut sérieusement atteinte.
J'ai souffert pendant bien des années de maux internes pour lesquels je ne trouvais aucun soulagement. En 1912, les docteurs déclarèrent que je devais subir une opération, une grosseur s'étant formée dans les intestins.
Lorsque j'entendis parler de la Science Chrétienne pour la première fois, je me préparais à partir pour l'Union Sud-Africaine, les docteurs ayant déclaré qu'ils ne pouvaient rien faire pour moi, mais que le voyage et le climat du sud de l'Afrique prolongeraient peut-être un peu ma vie. Je souffrais de la consomption de la gorge et le mal atteignait les poumons; mon état empirait chaque jour.
Un soir que je rentrais du pâturage vers la tombée de la nuit, le cheval sur lequel j'étais monté était très fougueux et sans harnais; il se cabra soudainement, tomba en arrière, transversalement sur mes hanches, et me cassa l'os du bassin. Je me dis aussitôt que Dieu est le bien et que le mal n'existe pas; mais, en tâchant de me relever, je ne pouvais me tenir que sur les mains et sur les genoux.
C'est en décembre 1904 que je vis pour la première fois des publications de la Science Chrétienne. Jusqu'à cette époque je n'avais jamais entendu parler de cet admirable mouvement, et pendant quelque temps ses enseignements me semblaient incompréhensibles.
Un jour que j'allais faire une visite, je fus obligée de descendre une longue pente escarpée, et soudainement je me foulai la cheville. La douleur me semblait presque insupportable, mais ces paroles inspirées de la Bible me vinrent comme un guide suffisant: “Le Dieu de tous les siècles est ton sûr asile; Ses bras éternels te soutiennent.