Un matin, en me réveillant, j’ai été incapable de marcher librement à cause d’un genou gonflé et douloureux. Dans ma jeunesse, j’ai eu l’occasion de pratiquer des sports de compétition, notamment le football. J’ai eu de nombreuses guérisons de blessures au cours de ces années, grâce aux soins affectueux de ma mère et d’autres personnes, mais je n’ai jamais pleinement compris comment ces guérisons s’étaient produites. Ces dernières années, alors que j’approchais de l’âge de la retraite, mes pensées et mes conversations ont montré que je m’attendais à éprouver des limitations physiques sur le long terme, dues à l’âge et à un passé où j’avais eu beaucoup d’activités plutôt rudes.
En tant qu’étudiant de la Science Chrétienne, je me suis appuyé uniquement sur Dieu pour la guérison pendant plus de six décennies. J’ai appris grâce à cette étude que je devais m’opposer aux croyances erronées. Aussi, lorsque j’ai remarqué que cette prédisposition aux limitations se développait dans ma pensée, j’ai naturellement cherché de l’aide auprès de mon pasteur, la Sainte Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy. Mes prières comprenaient des idées tirées de la Bible telles que : « Ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Esaïe 40:31) Ce passage, ainsi que d’autres pris dans la Bible, m’ont rappelé qu’il existe une autorité divine, l’autorité de Dieu, qui me permet d’exprimer la force de manière très concrète. Cette expression n’est pas entravée.
J’ai également demandé de l’aide par la prière à un praticien de la Science Chrétienne. Il m’a fait part d’idées utiles concernant mon innocence d’enfant de Dieu. Il m’a rappelé que le fait d’entretenir des pensées erronées – c’est-à-dire des pensées limitatives ou matérielles –, à mon sujet ou au sujet des autres, était la seule cause de la maladie. Il était important de changer ma façon de penser et de maintenir ma pensée dans la bonne direction, la direction spirituelle. J’ai progressivement mieux compris qui je suis vraiment – le reflet de Dieu (voir Genèse 1:27). Cette amélioration de mes pensées a eu un effet transformateur.
Ma guérison physique a été rapide. En quelques jours, j’ai retrouvé ma liberté de mouvement habituelle, active et joyeuse. (Cela a inclus le fait de ne plus utiliser de canne.) Lorsque j’ai à nouveau ressenti quelque douleur et vu mon genou gonfler, j’ai continué de chérir l’idée que Dieu ne nous laisse jamais à mi-chemin lors d’une guérison. Je suis ravi de vous annoncer que la guérison a été complète à 100% depuis lors. Je n’ai plus ressenti aucune trace de cette fausse prétention.
Cette expérience m’a appris que Dieu est toujours présent, qu’Il est toujours avec moi. Cela a été un tournant fondamental, car j’ai réalisé que j’avais accepté à tort que Dieu nous « rendait visite » parfois pour nous bénir, mais qu’autrement, Il pouvait se laisser distraire par un travail plus important, nous permettant de pécher et de souffrir. C’est tout simplement faux. Dieu est toujours présent, Il nous aime toujours.
J’ai également acquis une meilleure compréhension du besoin de « garde[r] la porte de la pensée » (Science et Santé, p. 392) pour détecter l’erreur dès qu’elle se présente. Cette discipline est ma pratique de la Science Chrétienne, ma mission pour aller de l’avant.
N. Mike Jackson
Clemson, South Carolina, Etats-Unis
