Il y a quelques années, quand j’étais étudiante, je suis tombée malade juste avant mes examens de fin d’études. Je me sentais seule, sans famille proche prête à prier pour moi.
Ma mère n’était plus de ce monde, or j’avais toujours compté sur ses prières quand je n’étais pas bien. Pour la première fois de ma vie, j’allais devoir prendre moi-même une décision concernant ma santé. Inquiètes pour moi, mes colocataires voulaient que j’aille voir un médecin, et j’étais stressée par la nécessité d’être suffisamment en forme pour passer mes examens.
Les prières ferventes de ma mère, mon éducation spirituelle en Science Chrétienne et trois générations de scientistes chrétiens, dans la famille, s’en remettant à la sollicitude de Dieu, tout cela avait établi la base de mon approche des soins de santé. Je considérais la santé comme naturelle et normale. Cette base avait fait ses preuves, cette conception de la santé m’avait réussi toute ma vie, c’est pourquoi je n’avais aucun problème à m’appuyer sur la Science Chrétienne et attendre une guérison.
Je me suis rendue dans une salle de lecture de la Science Chrétienne pour étudier la Leçon biblique de la semaine, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, leçon composée de passages de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy.
J’ai constaté que le fait de se tourner d’abord vers Dieu change l’orientation de la pensée et lui permet de s’attendre à une bonne santé, ouvrant ainsi la voie à un prompt rétablissement. Au cours de mon étude, cet après-midi-là, j’ai vu clairement qu’il est impossible de ressasser un problème et de se tourner en même temps vers Dieu. Ce sont là deux orientations différentes de la pensée.
« Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » Cette assurance donnée par Mary Baker Eddy (p. vii), m’a paru tout à fait vraie, et je m’en suis remise sans réserve à Dieu, en m’attendant à de bons résultats. Avant de guérir l’homme à la piscine de Bethesda, Christ Jésus lui demanda : « Veux-tu être guéri ? » (Jean 5:6) Dans l’esprit de ce que dit Mary Baker Eddy, je me suis posé la même question et, répondant par l’affirmative, je me suis détournée de la suggestion de maladie pour me réjouir des bienfaits de Dieu à mon égard. En peu de temps, j’ai été guérie et j’ai pu passer mes examens comme prévu.
Au cours des années, j’ai constaté qu’il importe peu qu’un problème soit grave ou superficiel, important ou petit ; le fait de se tourner d’abord vers Dieu est le plus sûr moyen de le résoudre rapidement et définitivement.
Racine Dews
Azusa, Californie, Etats-Unis
